Selon cette ONG qui dispose d'un large réseau de sources civiles, médicales et militaires et fournit au quotidien le bilan de la guerre en Syrie depuis 2011, ces personnes ont péri dans les frappes menées depuis le 23 septembre par la coalition de Washington et ses alliés arabes dans les province d'Alep, de Raqa (nord), d'Idleb (nord-ouest), de Deir Ezzor (est) et de Hassaka (nord-est).
La majorité des jihadistes morts sont membres de l'organisation Etat islamique (EI), en plus de près de 60 combattants du front Al-Nosra, branche d'Al-Qaïda en Syrie, classée comme organisation "terroriste" par Washington.
Le président américain Barack Obama avait admis dimanche que les Etats-Unis avaient sous-estimé la menace représentée par les groupes extrémistes en Syrie, pays qu'il a qualifié de "Ground Zero pour les jihadistes à travers le monde".