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«La Commission va établir rapidement les propositions législatives nécessaires dans tous les domaines identifiés par le Conseil» des Etats, a indiqué la Commission dans un communiqué.
Les ambassadeurs des 28, qui avaient tenu une première réunion jeudi pour examiner les propositions de sanctions, se sont de nouveau réunis vendredi matin. Une nouvelle réunion est programmée mardi, a indiqué une porte-parole, Maja Kocijancic. Mais selon une source européenne, les ambassadeurs se retrouveront dès lundi.
Interrogée sur l'éventuelle convocation d'un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement pour décider de la mise en place de ces sanctions économiques d'envergure, Maja Kocijancic a souligné qu'il fallait une décision des Etats membres «au niveau politique». Il leur appartient de décider si cela nécessite ou non une réunion «physique» des dirigeants, a-t-elle dit.
Le feu vert pourrait être donné lors d'une réunion de ministres des Affaires étrangères, voire sous la forme d'une procédure écrite entre les 28 capitales.
Dans un document de travail, la Commission a proposé quatre secteurs dans lesquels des sanctions pourraient être prises: accès aux marchés financiers, défense, «technologies sensibles» notamment dans le secteur de l'énergie, biens «à double usage» civils et militaires.
