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Washington réclame un dialogue «immédiat» avec Moscou

Les Etats-Unis accusent la Russie d'avoir enfreint le traité de contrôle des armes de portée intermédiaire datant de 1987, en testant un missile de croisière interdit par le document.

Washington réclame un dialogue «immédiat» avec Moscou
Un véhicule lance-missile de portée intermédiaire, désarmé par la Russie après le traité FNI de 1987. Pour les Etats-Unis, la Russie a bien violé le traité de contrôle des armes nucléaires de 1987. Ph : AFP

Les Etats-Unis ont réclamé d'urgence, mardi, un dialogue bilatéral de haut-niveau avec la Russie pour discuter de la violation par Moscou d'un traité de contrôle des armes datant des années 80.

Le secrétaire d'Etat «John Kerry a eu un entretien téléphonique avec (son homologue russe Sergei) Lavrov avec qui il a discuté de la violation du traité sur les Forces Nucléaires Intermédiaires (FNI) et a signalé que les Etats-Unis veulent discuter d'urgence de cette question dans le cadre d'un dialogue bilatéral de haut-niveau» avec Moscou, a déclaré la porte-parole du département d'Etat, Jen Psaki, lors de son point de presse quotidien.

Jen Psaki a appelé Moscou à se soumettre aux obligations énoncées dans le traité et à éliminer les armes prohibées.

Les accusations par Washington en direction de Moscou d'avoir violé le traité interviennent suite à un test par la Russie d'un missile de croisière.

Le FNI, ratifié en 1988, visait à éliminer les missiles de croisière lancés depuis le sol et d'une portée comprise entre 500 et 5.500 km et ceux dont la portée est comprise entre 1.000 et 5.500 kilomètres.

D'autre part, le Département d'Etat a salué l'accord de l'UE sur des sanctions économiques contre la Russie en raison de son rôle dans la crise en Ukraine.

Les nouvelles sanctions fermeront l'accès aux marchés de capitaux de l'UE pour les banques russes détenues par l'Etat et cibleront également le secteur de la défense et les technologies dites sensibles. Elles ne touchent pas pour autant le secteur du gaz russe, dont l'Europe est fortement dépendante.

La Maison-Blanche a indiqué mardi que les Etats-Unis pourraient annoncer dans l'immédiat des sanctions supplémentaires contre Moscou en raison de son soutien aux rebelles dans l'est de l'Ukraine.  

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