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Gouvernement et rebelles signent la «fin des hostilités»

Le gouvernement malien et les rebelles du nord du pays ont signé jeudi à Alger un accord qui établit une feuille de route destinée à parvenir à une paix durable après plusieurs décennies de violences.

Gouvernement et rebelles signent la «fin des hostilités»
Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et de la Coopération étrangère du Mali, à Alger. Ph : AFP

Le gouvernement du Mali et six groupes armés ont signé jeudi à Alger un document sur la «cessation des hostilités» dans le cadre de négociations de paix dans ce pays du Sahel, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les deux parties ont aussi signé une «feuille de route» ayant pour objet «la mise en place d'un cadre pour des négociations de paix pour permettre l'émergence d'une solution globale et négociée», selon un document consulté par l'AFP.

Le gouvernement de Bamako et les groupes armés maliens ont entamé le 16 (BIEN le 16) juillet sous l'égide d'Alger des négociations difficiles pour trouver un accord de paix dans ce pays qui reste instable malgré une intervention armée internationale toujours en cours.

Les groupes signataires sont : le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), le Mouvement arabe de l'Azawad-dissident (MAA-dissident), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et fronts patriotiques de résistance (CM-FPR).

La signature des deux documents constitue un «résultat satisfaisant qui vient de couronner la phase initiale du dialogue intermalien», a jugé le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, dans une brève déclaration.

Les négociations d'Alger sont les premières à rassembler l'ensemble des parties prenantes au conflit depuis celles qui avaient abouti à un accord intérimaire le 18 juin 2013 à Ouagadougou, au Burkina Faso, ayant ouvert la voie à la tenue d'élections présidentielle et législatives.

En sont exclus les groupes liés à Al-Qaïda qui, à un moment alliés du MNLA, ont occupé pendant plus de neuf mois le nord du Mali avant d'en être partiellement chassés par une intervention armée internationale lancée le 11 janvier 2013 par la France, toujours en cours via la Minusma.

Outre les parties maliennes, participent aux pourparlers, l'Algérie, le Niger, le Burkina Faso, le Tchad, la Mauritanie ainsi que l'Onu, l'UA, la CEDEAO, l'OCI et l'UE. 

  

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