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«C'est une responsabilité également de succéder à un excellent président, Donald Kaberuka, qui a laissé derrière lui une banque solide», a affirmé Akinwumi Adesina.
Saluant ses concurrents, le nouveau président s'est dit ému d'être élu avec une responsabilité qui pèse sur ses épaules.
La vision du nouveau président, arrivé en tête avec 58,10% des voix, est d'aider à bâtir une nouvelle Afrique caractérisée par une croissance durable et partagée dans la prospérité, qui est unie, en paix et en sécurité, intégrée sur le plan régional et compétitive sur le plan mondial.
Il compte déployer ses efforts sur l'exécution dans cinq domaines prioritaires stratégiques corrélatifs essentiels, qui sont tous liés à la stratégie décennale de la Banque et qui favorisent la mise en œuvre du Programme Afrique 2063 de l'Union africaine.
Il s'agit de mettre en place des infrastructures intelligentes pour la croissance de la productivité et la compétitivité, d'assurer la croissance du secteur privé aux fins de l'industrialisation et de la création de richesses, de garantir des emplois pour les jeunes et les femmes d'Afrique, de relancer les économies rurales en Afrique pour assurer une croissance partagée et de veiller à une intégration régionale pour une prospérité partagée.
Ministre de l'Agriculture et du Développement rural du Nigéria durant les 4 dernières années, Akinwumi Adesina, a été élu, jeudi à Abidjan, président de la BAD avec 58,10% des voix. Il remplacera le Rwandais Donald Kaberuka à partir du 1er septembre 2015.
Trois candidats étaient encore en lice après six tours de scrutin. Akinwumi Adenisa a devancé le Tchadien, Bendoumra Kordje, deuxième avec 31,62% des voix et la candidate cap-verdienne (10,27%).
Doctorant en économie agricole en 1988 à l'Université de Purdue, aux Etats-Unis, Akinwumi Adesina a obtenu son diplôme d'économie agricole à l'Université d'Ife au Nigeria en 1981.
Avant son poste de ministre, il était vice-président (politiques & partenariats) de l'Alliance for a «Green Revolution in Africa» (AGRA) où il a dirigé plusieurs initiatives politiques et financières qui ont permis l'attribution de près de 4 milliards de dollars au secteur agricole africain.
