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Des peines allant jusqu'à cinq ans de prison ferme

La Chambre correctionnelle près le Tribunal de première instance d'Aïn Sbâa, à Casablanca, a prononcé lundi des peines allant jusqu'à cinq ans de prison ferme à l'encontre de certains accusés dans l'affaire du «drame de Bourgogne», du nom du quartier de Casablanca où 23 personnes sont mortes l'été dernier dans l'effondrement de trois immeubles.

Des peines allant jusqu'à cinq ans de prison ferme
Vingt-trois personnes sont décédées et plus de cinquante ont été blessées, le 11 juillet avant l'aube, dans l'effondrement de trois immeubles d'habitation. Ph : DR

La juridiction a, ainsi, innocenté trois individus poursuivis en état de liberté provisoire et condamné un accusé, poursuivi en état d'arrestation, à deux ans de prison ferme et un autre à trois ans de prison ferme. 

Le tribunal a, également, prononcé des peines de trois ans et demi de prison ferme à l'encontre d'un autre prévenu, de quatre ans d'emprisonnement contre deux accusés et de cinq ans de prison ferme contre deux individus.

Le tribunal a de même condamné chacun des sept mis en cause à une amende de 1.000 dh et à payer solidairement une indemnisation allant de 20.000 à 300.000 dhs au profit des requérants du droit civil.

Le procès de l'affaire de Bourgogne a été ouvert dans l'après-midi du mercredi 15 octobre 2014. Parmi les dix accusés dans cette affaire figurent un moqaddem, des techniciens municipaux, un ingénieur d'Etat, une employée d'un bureau de délivrance des permis de construire, ainsi que les deux fils du propriétaire d'un logement en travaux au moment du drame, lui-même décédé dans l'effondrement.

Les chefs d'inculpation vont d'«homicide involontaire» à «non-respect des lois en vigueur sur la construction», en passant par «corruption» et «falsification de documents administratifs».

Vingt-trois personnes sont décédées et plus de cinquante ont été blessées, le 11 juillet avant l'aube, dans l'effondrement de trois immeubles d'habitation. 

Des travaux menés au rez-de-chaussée d'un des édifices ont été mis en cause, ainsi que la construction clandestine de plusieurs étages supplémentaires.   

   

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