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L'Algérie subit de plein fouet la chute des cours du brut

L'Algérie fait partie d'un groupe de pays qui subissent de plein fouet la chute des cours des hydrocarbures sur le marché mondial, a indiqué mercredi l'Agence helvétique spécialisée Ecofin.

 L'Algérie subit de plein fouet la chute des cours du brut
Les recettes provenant des exportations de gaz et de pétrole ont baissé de 42,8% entre janvier et avril 2015 en Algérie.

"Des pays exportateurs d'hydrocarbures comme l'Algérie ressentent aujourd'hui les effets de leur dépendance envers le secteur pétrolier", a souligné l'agence d'information qui se fait l'écho d'une analyse du géant de la finance Coface.

Dans sa nouvelle évaluation du risque-pays, l'assureur-crédit Coface a placé "sous surveillance négative" cinq pays africains, en l'occurrence l'Algérie, l'Afrique du Sud, le Gabon, Madagascar et la Tanzanie.

"L'Algérie semble être profondément affecté par la baisse des cours du pétrole qui a eu un impact négatif sur les comptes publics et le compte courant", a ajouté le groupe.

Les évaluations risque mesurent le niveau moyen de risque d'impayés présenté par les entreprises d'un pays dans le cadre de leurs transactions commerciales à court terme.

Pour déterminer une évaluation, Coface combine les perspectives économiques, politiques et financières du pays, le niveau de stabilité, l'expérience de paiement et l'environnement des affaires.

La chute du prix du baril, de 125 à environ 50 dollars en un an, s'ajoute à la problématique endémique de baisse de production que connaît l'Algérie depuis plusieurs années.

Dans un pays où les hydrocarbures représentent 96% des recettes extérieures et 60% du budget de l'Etat, le manque à gagner est considérable : les recettes provenant des exportations de gaz et de pétrole ont baissé de 42,8% entre janvier et avril 2015.

C'est ainsi que le déficit public se creuse, de même que la balance commerciale en déficit de 4,3 milliards de dollars sur les quatre premiers mois de l'année.

Selon les analystes, la flambée des cours des années 2000 a généré des rentrées colossales estimées à 750 milliards de dollars entre 1999 et 2014, qui n'ont pas été investies dans les capacités de production nationales. Résultat : en quinze ans, sa facture d'importation a été multipliée par cinq pour atteindre aujourd'hui 60 milliards de dollars.

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