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La présidence de la Commission, confiée au Maroc conjointement avec le Costa Rica, sera assurée par Kenza El Ghali, deuxième vice-président de la Chambre des représentants.
Kenza El Ghali a participé aux côtés d'une délégation composée de Jamila El Mossalli, secrétaire du bureau de la Chambre des représentants, Ouadia Benabdellah, membre de la 1ère Chambre, Hassan Slighoua, membre de la Chambre des conseillers, et de l'ambassadeur du Maroc en République Dominicaine, Hussein Ibrahim Moussa, à la 32e session du Foprel, tenue dans la capitale dominicaine le 12 février.
Dans une déclaration à la MAP, Kenza El Ghali a souligné que la mise en place d'une commission de l'approche genre et de l'égalité des chances, proposée par la délégation marocaine et approuvée à l'unanimité des membres, vise à promouvoir l'action législative au profit de la femme et à faire entendre sa voix aux membres du Forum, en particulier celle des femmes séquestrées dans les camps de Tindouf, en vue d'attirer l'attention sur les tragédies et l'oppression, sous toutes ses formes, qu'elles endurent aux côtés de leurs enfants.
La commission, qui tiendra sa première réunion à Rabat fin mai prochain, servira de plate-forme pour défendre les droits des femmes séquestrées à Tindouf, privées des conditions élémentaires d'une vie décente et qui sont soumises aux pires formes d'exploitation et de violation des droits de l'Homme, s'est-elle indignée.
La parlementaire marocaine a affirmé que la formation de la commission constitue un saut qualitatif dans la promotion des actions visant à consolider les droits de l'Homme et les droits de la femme dans la région.
La participation du Maroc à cette réunion, à l'invitation du Parlement dominicain, étant donné que le Royaume est membre observateur au sein du Foprel, a été l'occasion d'examiner les développements de la question du Sahara marocain et les efforts déployés par le Royaume pour parvenir à une solution politique à ce conflit artificiel sur la base de l'initiative d'autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine et dans le cadre de l'intégrité territoriale du Royaume, a poursuivi Kenza El Ghali.
La rencontre, a-t-elle poursuivi, visait également à mettre à nu les allégations véhiculées par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume dans les pays des Caraïbes, et à pointer du doigt le détournement, à grande échelle et de manière systématique depuis des années, de l'aide humanitaire fournie par l'Union européenne et destinée aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en Algérie.
De son côté, Jamila El Mosalli a relevé, dans une déclaration similaire, que la participation du Maroc au Forum témoigne de la conviction du parlement marocain de l'importance de la diversification des partenaires et du renforcement des relations de coopération Sud-Sud, outre la nécessité de développer des partenariats avec les parlements d'Amérique du Sud et des Caraïbes dans le but de réaliser les aspirations communes à travers des projets concrets.
La situation géographique du Maroc comme passerelle vers l'Afrique et les points que le Royaume partage avec l'Amérique latine, en particulier sur le plan linguistique, culturel et humanitaire, le positionne en tant qu'interlocuteur stratégique de ces pays, a-t-elle fait valoir.
Ouadia Benabdellah et Hassan Slighoua ont, pour leur part, indiqué que l'admission du Maroc en tant que membre observateur au sein du Foprel, par ailleurs seul pays arabe et africain à être représenté au sein de ce Forum, est une reconnaissance par les pays de la région de son rôle avant-gardiste dans le domaine de la démocratie et des droits humains sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Ils ont aussi souligné l'importance de la présence du Maroc au sein du Forum pour contrer les pratiques des adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume visant à induire en erreur les parlements et les peuples de la région.
Le Maroc et le Foprel avaient signé le 27 octobre dernier à Rabat un accord-cadre de coopération pour la création de groupes d'amitié parlementaires au sein du Parlement marocain et des Parlements des pays membres du Forum pour consolider les liens d'amitié et de coopération et renforcer le dialogue parlementaire autour des questions d'intérêt commun.
Le Foprel est composé des parlements du Guatemala, de Belize, du Salvador, du Honduras, du Nicaragua, du Costa Rica, du Panama, de la République dominicaine et du Mexique.
