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L'accord a été signé à Pékin par la vice-Premier ministre suédoise et ministre de l'Environnement et de l'Energie, Asa Romson, en visite en Chine, et son homologue chinois, Zhang Yong.
«Il est encourageant de constater que nous avons été en mesure de conclure un accord de coopération sur les questions climatiques entre la Suède et la Chine.
L'accord signifie que nous pouvons organiser un échange d'experts et de chercheurs et permettre aux entreprises de s'entraider pour trouver des solutions qui contribuent à la réduction des émissions, à la fois en Suède et en Chine», a dit la ministre suédoise dans un communiqué publié par son département.
Selon elle, cet accord est un élément important d'un accord ambitieux à Paris plus tard cette année.
La capitale parisienne devra accueillir à la fin de l'année en cours un sommet mondial sur les changements climatiques.
L'accord de coopération ouvre la voie à un dialogue plus approfondi avec les négociateurs chinois et les décideurs sur le changement climatique, et les deux pays mettront en place un groupe de travail conjoint à cet effet, ajoute le communiqué, qui affirme que cette entente facilitera la coopération entre les experts et les chercheurs sur les instruments de politique économique et les innovations techniques respectueux du climat dans des villes durables.
La Chine a pris un certain nombre d'initiatives dans le domaine du climat et présenté un rapport à la fin de l'année dernière sur les mesures supplémentaires qu'elle devrait prendre pour garantir un développement durable respectueux de l'environnement.
Le rapport montre qu'il est possible de combiner croissance économique et développement durable de l'environnement à condition d'opérer des changements importants au système économique de la Chine et au niveau de la consommation d'énergie.
La Chine est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre.
La conférence de Paris doit aboutir à un accord international sur le climat qui permettra de contenir le réchauffement global en deçà de 2 C.
