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Le président propose de négocier à Ryad

Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a proposé mardi que les discussions politiques en vue d'une sortie de crise se tiennent hors du Yémen, plus précisément dans la capitale saoudienne Ryad.

Le président propose de négocier à Ryad
Des miliciens chiites à proximité de véhicules armés dans la province d'Al-Bayda, au sud de Sanaa, au Yémen, qui est déchiré par des divisions tribales et inondée d'armes, a été englouti en crise. Ph : AFP

Ces pourparlers, appelés «dialogue national» et parrainés par les Nations unies, se tenaient jusqu'ici dans la capitale yéménite Sanaa qui est totalement sous le contrôle de la milice chiite des Houthis depuis la fin janvier.

Les discussions politiques se sont interrompues après la fuite de Abd Rabbo Mansour Hadi, le 21 février, de Sanaa vers Aden, dans le sud du Yémen. Le président avait lui-même ensuite souhaité que ces pourparlers se tiennent hors de Sanaa.

«Comme Aden et Taez (centre) ont été déclarées inacceptables, j'appelle à ce que le dialogue reprenne au siège du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à Ryad», a déclaré Abd Rabbo Mansour Hadi à une délégation de chefs tribaux venus lui exprimer leur soutien.

Le chef de l'Etat a également proposé que ces discussions soient «parrainées» par le CCG qui regroupe les six monarchies arabes du Golfe, selon un membre de son entourage.

Le CCG - Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats Arabes Unis, Oman, Qatar, Koweït - est à l'origine d'une initiative qui a permis d'engager un processus de transition politique au Yémen après le départ de l'ancien président Ali Abdallah Saleh en 2012.

Les Houthis ont quitté leur fief de Saada (nord du Yémen) l'été dernier pour entrer le 21 septembre à Sanaa avant d'y renforcer leur emprise et de saisir le palais présidentiel le 21 janvier. 

Ils ont nommé un «conseil présidentiel» après la démission de M. Hadi et du Premier ministre Khaled Bahah. Abd Rabbo Mansour Hadi a retiré sa démission après avoir trouvé refuge à Aden, tandis que M. Bahah reste en résidence surveillée à Sanaa.

L'émissaire de l'Onu, Jamal Benomar fait la navette entre Sanaa et Aden pour persuader tous les protagonistes de la crise de reprendre les discussions.

Le Congrès populaire général (CPG), le parti de l'ancien président Ali Abdallah Saleh, insiste sur le maintien du dialogue national à Sanaa et a menacé de le boycotter s'il était transféré hors de la capitale.

Les Houthis sont accusés d'être soutenus par l'Iran, un rival de l'Arabie Saoudite.   

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