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La manifestation a été organisée à l'appel du Front commun des syndicats de l'administration publique, affiliée à la CGTP, dont la coordinatrice, Ana Avoila, a déclaré à la presse que «l'augmentation du temps de travail à 40 heures porte atteinte à un droit acquis il y a 20 ans».
Pour sa part, le secrétaire général de la CGTP, Arménio Carlos, a souligné la ferme détermination de sa centrale syndicale d'exiger au gouvernement de relancer le processus de négociation collective et d'accepter les accords établis ainsi que l'application de la semaine des 35 heures pour tous les employés de l'administration publique.
«Rien ne prouve aujourd'hui que l'augmentation des heures de travail permet d'améliorer les services publics au Portugal, mais au contraire,» a-t-il fait valoir.
Les fonctionnaires revendiquent le rétablissement de la semaine des 35 heures obtenue en 2000 après une vingtaine d'années de lutte syndicale.
Le Front commun des syndicats de l'administration publique avait également annoncé mercredi une grève pour le 13 mars prochain.
La hausse du temps de travail dans la fonction publique faisait partie d'un programme de rigueur et de réformes appliqué par le Portugal en échange d'un prêt de 78 milliards d'euros accordé par l'Union européenne et le Fonds monétaire international.
