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Plaidoyer à Marrakech pour des infrastructures de données géospatiales

Afin de faciliter une planification rationnelle des activités de développement durable, l'UMG a plaide pour la mise en place d'infrastructures nationales de données géo-spatiales

 Plaidoyer à Marrakech pour des infrastructures de données géospatiales
Aziz Hilali, président de l’Ordre national des ingénieurs géomètres topographes du Maroc (ONIGT) vient d’être élu à la présidence de l’UMG. Ph : WA-econostrum.info

L'Union méditerranéenne des géomètres (UMG) a plaidé, samedi à Marrakech, pour la mise en place d'infrastructures nationales de données géo-spatiales (IDS) afin de mettre à la disposition des décideurs tous les éléments à même de faciliter une planification rationnelle des activités de développement durable.

Cette instance a appelé à s'inspirer des expériences réussies des pays du bassin méditerranéen en vue de la constitution d'une réserve foncière permettant d'orienter et de maitriser le développement urbain, lit-on dans les recommandations du 1er Congrès international de l'UMG, tenu les 17 et 18 avril dans la cité ocre sous le thème «Littoral méditerranéen : vecteur de dialogue et de développement durable».

L'union a, par ailleurs, exprimé sa volonté de mettre en place un centre de ressources qui regrouperait des experts dans les différentes disciplines de la géométrie provenant de différents organes professionnels membres de l'UMG afin de mettre à la disposition des décideurs et des pouvoirs publics leurs expertises dans les projets de développement.

L'UMG a appelé aussi à une opérationnalisation des dispositions réglementaires relatives à la gestion et administration du littoral avec la mise en place d'un organe institutionnel dédié à cet espace naturel, incitant les gouvernements des pays méditerranéens à un échange d'informations concernant la montée des eaux, le suivi du niveau de la mer et la lutte contre les sources de pollution du littoral. 

Elle a recommandé, en outre, la création d'un réseau regroupant les établissements de formation en sciences géométriques et ingénierie topographique et ceux dédiés aux sciences connexes, dans le but notamment d'une meilleure homogénéisation des formations au niveau méditerranéen, promouvoir la mobilité des formateurs et des élèves ingénieurs, ainsi qu'encourager les cotutelles, les co-diplomations et les délocalisations de formations.

Organisé sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, le 1er congrès international de l'UMG traite de thématiques liés, entre autres, au «Cadre juridique et légal du littoral», à la «Problématique et analyse du littoral», aux «études, stratégies et politiques pour la conservation du littoral», à l'«Impact des changements climatiques sur le littoral», au «Rôle stratégique des politiques foncières dans la protection du littoral» et aux «Alternatives et perspectives pour une meilleure gouvernance du littoral».

L'Union méditerranéenne des géomètres est une organisation non gouvernementale internationale fondée le 22 juin 2010 à Marseille par sept ordres nationaux appartenant aux Maroc, à la France, au Liban, à l'Italie, à l'Egypte, à l'Algérie et à la Tunisie.

L'assemblée générale de l'union, tenue vendredi à Marrakech, a été marquée notamment par la réélection du marocain Aziz Hilali à la tête de l'UMG pour un 2e mandat de quatre ans, ainsi que par l'acceptation de l'adhésion de cinq nouveaux pays à l'Union, à savoir la Croatie, Malte, la Palestine, la Grèce et Chypre. 

Cette instance a, pour objectif principal, de répondre à la vocation commune des ingénieurs géomètres topographes et de renforcer leurs liens inhérents à leur appartenance au bassin méditerranéen, berceau commun de leur civilisation.  

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