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Le Maroc met en avant à l'Onu les grands chantiers de réformes

Le secrétaire général du ministère de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social, Larbi Tabit, a mis en avant, au siège des Nations unies à New York, les grands chantiers de réformes lancés au Maroc en matière de développement humain et les efforts consentis pour mettre le Royaume sur la voie de l'édification de l'Etat moderne.

Le Maroc met en avant à l'Onu les grands chantiers de réformes
L'Initiative nationale de développement humain (INDH), un chantier de règne, fondée sur une vision globale et intégrée du développement social et humain. Ph : DR

«Le Maroc est engagé dans un vaste processus de réformes en matière de développement humain, de consolidation de la démocratie et de renforcement des droits et libertés fondamentales», a souligné M. Tabit lors de son intervention dans le cadre du débat général de la Commission des Nations unies de la population et du développement.

Larbi Tabit a présidé la délégation marocaine aux travaux de la 48ème session de cette Commission (13-17 avril), initiée sous le thème : «Réaliser l'avenir que nous voulons: prendre en compte les questions de population dans le développement durable, y compris dans le programme de développement pour l'après-2015».

Sur le plan de la consolidation de l'édifice démocratique et du renforcement de l'Etat de droit, le Royaume a entrepris des réformes audacieuses fondées sur l'approche de l'intégration des droits humains dans tous les domaines et couronnées, a-t-il dit, par l'adoption de la nouvelle Constitution en 2011. 

Il a, à cet égard, passé en revue les grands chantiers mis en œuvre, allant de la réforme du système judiciaire au Code de la famille, en passant par ceux de la nationalité et du travail en plus de celui de la régionalisation avancée. 

Ces réformes ont également été marquées par la mise en place d'organes et d'institutions de bonne gouvernance en matière de démocratie et des droits humains, notamment à travers un renforcement de la protection des droits et libertés et la promotion de la démocratie participative et de l'implication de la société civile en tant que partenaire et acteur dans la mise en œuvre des politiques publiques, leur suivi et leur évaluation.

Larbi Tabit a, par ailleurs, évoqué, l'Initiative nationale de développement humain (INDH), un chantier de règne, fondée sur une vision globale et intégrée du développement social et humain et souligné les efforts déployés en matière d'éducation et de santé.

Le responsable marocain est, en outre, revenu sur les différents fonds créés pour soutenir les femmes en situation précaire (veuve, divorcée...), les mesures prises pour prévenir et combattre toutes les formes de violences à l'égard de la femme ainsi que le programme gouvernemental «Ikram» pour l'égalité (2012- 2016) et les actions entreprises en vue de la participation de la femme à la gestion de la chose publique.

La délégation marocaine était composée des représentants du ministère de la santé, de la délégation interministérielle aux droits de l'Homme, du Haut-commissariat au plan en plus de la société civile.

En marge des travaux de cette commission, la délégation marocaine a rencontré plusieurs de ses homologues avec lesquelles elle a échangé les points de vues sur les expériences internationales ainsi que sur les meilleures pratiques en matière d'intégration des questions de la population dans le développement.

Un support multimédia sur l'expérience marocaine en matière de population et de développement durable ainsi que sur la vision du Royaume relative aux décisions de la plate-forme Beijing+20, a été distribué aux participants. 

Cette session coïncide avec les consultations préparatoires à la Conférence internationale sur le financement du développement qui se tiendra à Addis-Abeba en juillet prochain.

Quelque 135 pays ont pris part à ce forum mondial aux côtés d'organisations internationales et d'ONG, en plus d'experts internationaux dans les questions de démographie, de population et de développement.

La 48e session de la Commission de la population et du développement s'est ouverte par des appels pour que les changements démographiques d'ampleur qui attendent l'humanité lors des 15 prochaines années soient pris en compte dans le programme de développement pour l'après-2015, dont l'adoption est prévue en septembre à New York.

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