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Dix membres du Conseil d’administration du Fonds international de développement agricole (FIDA) représentant le Canada, la République populaire de Chine ; la République dominicaine ; la République arabe d'Égypte ; la République française ; la République d’Indonésie ; la République du Kenya, la République de Corée ; la Confédération suisse et la République bolivarienne du Venezuela, se rendront la semaine prochaine au Royaume du Maroc.
Les membres qui seront accompagnés de cadres supérieurs du Fonds, effectueront une visite du projet dans la province d'Al-Haouz et s'entretiendront avec des représentants de haut niveau du gouvernement sur la poursuite de la collaboration visant à améliorer les conditions de vie des femmes et des hommes ruraux, en particulier dans les régions montagneuses du pays.
Ainsi, «les membres du Conseil d'administration et les cadres supérieurs composant la délégation rencontreront des représentants des communautés et des producteurs familiaux bénéficiaires du Projet de développement rural dans les zones montagneuses de la province d'Al-Haouz et écouteront des exposés sur les réalisations du projet», précise un communiqué du Fonds.
La délégation aura également des entretiens avec Aziz Akhannouch, ministre de l'agriculture et de la pêche ; Mohamed Boussaid, ministre de l'économie et des finances et Salaheddine Mezouar, ministre des affaires étrangères et de la coopération.
Notons que le programme que le FIDA appuie actuellement au Maroc entend réduire la pauvreté de 30% d'ici à 2030 et améliorer les conditions de vie des populations rurales dans les zones montagneuses. Le communiqué indique que les groupes cibles comprennent les petits agriculteurs et les paysans sans terre, les petits éleveurs, les femmes rurales et les jeunes sans emploi.
Le Fonds souligne, par ailleurs, qu’il a investi à ce jour, un montant total de 222 millions $ dans des projets et programmes au Maroc. «La contribution globale du gouvernement du Maroc a atteint un total de 960 millions $. Cet investissement a bénéficié à plus de 660 000 familles».
