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La Juventus survit à un Monaco trop tendre

A l'ancienne : La Juventus Turin s'est hissée en demi-finales de la Ligue des champions en obtenant un nul (0-0) mercredi à Monaco, qui l'a bousculée comme à l'aller et peut nourrir des regrets.

La Juventus survit à un Monaco trop tendre
Le milieu de terrain de Monaco, Bernardo Silva, aux prises avec le défenseur de la Juventus, Patrice Evra, au Stade Louis II à Monaco. Ph : AFP

Vainqueur 1-0 à l'aller sur un penalty litigieux de Vidal, la Juventus, deux fois sacrée dans la compétition reine (1985, 1996), retrouve le dernier carré pour la première fois depuis 2003, lorsqu'elle avait atteint la finale perdue aux tirs au but face à l'AC Milan. 

Mais la «Vieille Dame», qui n'a jamais autant mérité son surnom au vu de sa moyenne d'âge sur le terrain (31 ans), a été sérieusement secouée par de jeunes Monégasques fougueux mais trop imprécis à l'approche de la cage de Buffon. 

L'ASM du milliardaire russe Dmitry Rybolovlev, qui rêvait elle de revivre les sommets de 2004, lorsqu'elle avait atteint la finale en éliminant le Real Madrid et Chelsea, peut nourrir de gros regrets car elle a dominé toute la rencontre, mais aussi se satisfaire d'avoir fait douter un grand d'Europe jusqu'au bout et montré de belles choses avec son pressing haut. 

La main de Chiellini

Les Monégasques pourront aussi pester contre l'indulgence de l'arbitre écossais vis-à-vis des Italiens, comme sur l'entrée en scène de Giorgio Chiellini, qui attrapait le ballon de la main après avoir glissé et s'en tirait avec un seul avertissement (1re).

Le même Chiellini pouvait également remercier M. Collum quand il intervenait sur la cheville de Moutinho (31e) ou quand il prenait, avec Vidal, Kondogbia en tenaille dans la surface de réparation (36e) sans que l'arbitre ne bronche.

Pour le reste, ce fut une opposition attaque-défense frustrante pour Monaco, qui s'est approché de nombreuses fois du but de Buffon sans souvent le mettre en difficulté. 

Face à un futur champion d'Italie qui n'a encaissé qu'un but lors de ses dix derniers matches, à Parme, avec une équipe B et sans Buffon, ni les frappes non cadrées ou trop centrées de Kondogbia (5e, 20e, 61e), ni les incursions de Bernardo Silva (15e, 33e), qui a trop cherché les têtes de ses partenaires, n'ont abouti. 

Buffon a bien connu quelques frayeurs, comme sur le une-deux Silva-Moutinho, à l'issue duquel le premier centre en retrait dans les pieds de Barzagli, qui manque de marquer contre son camp (15e), ce centre de Mountinho pour Abdennour (50e), qui le gêne, ou sur la mauvaise relance chipée par Berbatov, dans les pieds duquel il doit se jeter (55e), mais la Juventus a montré qu'il subsistait quelque chose de son glorieux passé. 

En face, Subasic n'aura pas beaucoup vu les Piémontais, hormis une frappe de Tevez venue frôler son montant droit (45e), une contre-attaque avortée de Morata (58e) et un coup franc de Pirlo venu chatouiller l'équerre (90e).

Qu'importe de marquer, c'est bien la Juve, meilleure défense d'Europe (20 buts encaissés en 41 matches), qui ira retrouver les autres géants du Vieux continent (Real Madrid, FC Barcelone, Bayern Munich), aux côtés desquels, après sa maigre prestation, elle fera logiquement office de bon tirage.    

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