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Le club, créé seulement en 2009, a remporté cinq ans plus tard en 2014, le Championnat national, rivalisant très vite avec le Shakhtyor Karagandy et le Kairat Almaty, club vedette de l'époque soviétique.
L'évolution d'Astana, l'équipe de football, ressemble à s'y méprendre à celle d'Astana, la ville, nouvelle capitale du Kazakhstan depuis 1997 lorsque le président Nursultan Nazarbayev, élu en 1990, l'a promue à la place d'Almaty.
Avant cette date, la ville du Nord de l'ancienne République satellite de l'URSS n'était qu'une bourgade endormie entourée de vastes steppes.
Astana compte désormais 600.000 habitants et rayonne de modernité grâce notamment à ses gratte-ciel futuristes conçus par des architectes de renommée internationale, comme le Britannique Norman Foster.
Soutenu et piloté directement par le gouvernement kazakh, le FC Astana suit la même trajectoire que celle de la cité.
L'équipe dispose d'un stade de 30.000 places sorti de terre en même temps que le club. Elle est financée par Samruk-Kazyna, le fond souverain du Kazakhstan, qui gère un portefeuille d'environ 78 milliards de dollars.
Cette manne financière a permis au club d'attirer quelques joueurs étrangers, comme Foxi Kethevoama, attaquant centrafricain de 29 ans, arrivé en 2012 dans une formation composée encore essentiellement de joueurs kazakhs. Et de faire ainsi sortir en temps records le FC Astana de l'anonymat dans lequel il était, il y a encore quelques années.
Elle doit permettre, à l'avenir, de faire rayonner les couleurs kazakhs, bleu et jaune, celle du club également, dans toute l'Europe où le FC Astana, Petit Poucet de la prochaine Ligue des champions, va désormais aller se mesurer aux ogres du football européen.
