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«Il n'est pas trop tard pour lutter contre le changement climatique», a indiqué Barack Obama lors d'une conférence de presse dédiée à la présentation des lignes directrices du plan de l'administration américaine en matière de lutte contre le changement climatique baptisé «America's Clean Power Plan».
D'après le locataire de la Maison-Blanche, le plan va exiger des centrales électriques, considérées la principale source de pollution dans le pays, de réduire de 32% leurs émissions de carbone d'ici 2030.
A travers cette nouvelle réforme, soutenue par l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA), Obama ambitionne de consolider son héritage politique et devenir le premier président à s'attaquer au changement climatique sans l'aval du Congrès.
La stratégie «verte» de l'Administration américaine a, déjà, suscité de vives réactions, notamment dans les rangs des Républicains, qui ont mis en garde contre des mesures qui nuiront énormément à l'économie américaine.
Plusieurs gouverneurs républicains, dont deux candidats à la présidence, ont fait part de leur intention de ne pas se conformer aux règles prévues dans leurs Etats respectifs.
L'annonce du chef de l'Exécutif américain de ce plan fédéral intervient à moins de six mois de la tenue à Paris de la conférence sur le climat (COP21), lors de laquelle les participants s'engageront à limiter à deux degrés Celsius la hausse de la température mondiale générée par les émissions de gaz à effet de serre.
Hollande salue une «contribution majeure au succès»
Le plan de l'Administration américaine en matière de lutte contre le changement climatique, annoncé lundi par le Président Barack Obama, constitue une contribution majeure au succès de la Conférence de Paris sur le changement climatique, prévue en décembre prochain, a affirmé mardi le chef de l'Etat français François Hollande.
Dans un communiqué rendu public par l'Elysée, le Président français a salué «le courage» de son homologue américain, soulignant que ce plan est une étape clé dans la «décarbonisation» de l'économie américaine.
Ce plan marque une rupture en fixant pour la première fois un objectif de baisse des émissions de CO2 dans la production d'énergie, a relevé Hollande.
Il a, d'autre part, assuré que la France va continuer de fédérer toutes les initiatives, en particulier à l'occasion de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre à New York, pour que les nations notamment les plus développées prennent leurs responsabilités.
D'après le locataire de la Maison-Blanche, le plan américain va exiger des centrales électriques, considérées la principale source de pollution dans le pays, de réduire de 32 pc leurs émissions de carbone d'ici à 2030.
