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«L'Espagne a été sauvée d'une catastrophe qui paraissait inévitable», a indiqué Mariano Rajoy lors de la convention nationale du Parti Populaire, tenue samedi et dimanche à Madrid.
«Entre 2014 et 2015 , un million d'emplois ont été créés en Espagne», a dit le responsable espagnol soulignant qu'il restait beaucoup à faire «pour que tous bénéficient de la reprise économique».
Après six ans de crise et même s'il reste frappé par un taux de chômage très élevé,»nous sommes désormais le pays qui crée le plus d'emplois en Europe», a-t-il affirmé rappelant dans ce sens la profondeur de la crise qui a frappé le pays. L'Espagne est sortie au 3e trimestre de 2013 de la récession dans laquelle elle était plongée.
Rajoy a saisi cette occasion pour appeler les électeurs à ne pas «sauter dans le vide» lors des prochaines élections municipales et régionales prévues en mai, puis dans les législatives de novembre 2015, en attaquant le nouveau parti Podemos de Pablos Iglesias.
«Nous ne pouvons pas jouer notre avenir et celui de nos enfants à la roulette russe de la frivolité, de l'incompétence ou du populisme», a lancé le dirigeant populaire.
«Nous savons que les problèmes ne se résolvent ni avec des mots magiques ni avec des exhortations caribéennes», a dit Mariano Rajoy en référence au discours véhiculé par les responsables de la nouvelle formation «Podemos», issue du mouvement des indignés que les sondages d'opinions donnent comme favori dans les prochaines échéances électorales.
Evoquant, par ailleurs, les élections régionales anticipées annoncées pour le 27 septembre en Catalogne par le chef du gouvernement autonome Artur Mas, Mariano Rajoy a qualifié de «simulacres» des élections plébiscitaires.
«Le nouveau parlement qui sera issu de ces élections aura exactement les mêmes compétences qu'aujourd'hui», quel que soit le nombre de «votes des uns ou des autres», a fait observer le chef de l'Exécutif central.
