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Les réformes du secteur public doivent être révisées car elles n'ont pas donné les résultats escomptés, notamment celles destinées à améliorer la relation entre les entreprises et les administrations publiques, a indiqué une mission du FMI qui s'est rendue récemment au Portugal dans le cadre de l'Article IV.
La mission a de même appelé le Portugal à poursuivre ses réformes structurelles et l'assainissement budgétaire engagé dans le cadre du programme de sauvetage 2011-2014 afin d'atteindre des niveaux de croissance lui permettant de réduire son taux de chômage et sa dette publique qui pèsent lourd sur son économie.
Le FMI a, par ailleurs, estimé que l'économie lusitanienne va tirer profit de la dépréciation de l'euro, des rendements obligataires à des niveaux historiquement bas et de la chute des cours de pétrole pour atteindre un taux de croissance de 1,5% en 2015, un chiffre supérieur à la prévision initiale de 1,2% du Fonds mais en ligne avec celle du gouvernement portugais.
La troïka des créanciers (FMI-BCE-CE) avait imposé au Portugal une sévère cure de rigueur en échange d'un plan de sauvetage de 78 milliards d'euros accordé en mai 2011 et qui a pris fin l'année dernière.
Le Portugal avait connu plus de deux ans et demi de récession avant qu'il ne retrouve accès aux marchés de la dette. Il a même annoncé fin janvier son intention de s'acquitter d'une dette de quelque 14 milliards d'euros envers le FMI dans un délai maximum de deux ans et demi.
