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Procès des cinq supporteurs renvoyé en juillet

Le procès de cinq supporteurs de Chelsea soupçonnés d'être impliqués dans l'incident raciste survenu dans le métro parisien en marge du match Paris SG-Chelsea en février a été renvoyé en juillet, lors d'une audience préliminaire mercredi dans le nord de Londres.

Procès des cinq supporteurs renvoyé en juillet
Une vidéo diffusée par le Guardian en Grande-Bretagne montre les supporteurs de Chelsea repousser un passager noir dans le métro parisien le 17 février 2015. Ph : AFP

Les cinq hommes, âgés de 20 à 50 ans, tous présents au tribunal de Waltham Forest, risquent trois à cinq ans d'interdiction de stade, dans cette procédure au civil.

Lors de cette première audience, dans une petite salle prise d'assaut par les médias, les avocats de la défense ont déclaré qu'ils allaient contester les interdictions de stade réclamées par Scotland Yard.

L'audience a ensuite été renvoyée aux 15 et 16 juillet.

Les incidents étaient survenus le 17 février dernier, quelques heures avant le 8e de finale aller de Ligue des champions contre le Paris SG (1-1).

Les cinq hommes sont soupçonnés d'avoir empêché un passager noir, Souleymane S., de monter dans la rame de métro, et d'avoir chanté «nous sommes racistes, nous sommes racistes et on aime ça».

La scène, filmée par un expatrié britannique sur son téléphone, a soulevé une vague d'indignation internationale et a conduit à l'ouverture d'une enquête en France.

Le club de Chelsea a interdit temporairement de stade les cinq supporteurs

Les avocats de l'un d'entre eux ont affirmé mercredi dans un communiqué que Jordan Munday, 20 ans, «nie vigoureusement avoir été impliqué dans les chants racistes» et qu'il n'y avait «aucune preuve» dans ce sens.

«Nous nous demandons pourquoi Scotland Yard a choisi de se mêler d'un incident qui a eu lieu dans un autre pays européen, et cela seulement après le retour des supporteurs au Royaume-Uni. Surtout que nous savons que des officiers de police de Scotland Yard étaient à bord du métro en question», ont-ils ajouté.

Un autre des cinq hommes, Richard Barklie, ancien policier et actuel directeur d'une ONG travaillant en Afrique, avait présenté des excuses une semaine après les faits pour «le traumatisme et le stress dont doit souffrir Souleymane», tout en assurant ne pas avoir participé aux chants racistes.

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