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Le Maroc a besoin de syndicats forts, crédibles et représentatifs

Le Maroc a besoin de syndicats forts, crédibles et représentatifs, a souligné samedi, à Marrakech, le ministre de l'Emploi et des Affaires sociales, Abdeslam Seddiki.

Le Maroc a besoin de syndicats forts, crédibles et représentatifs
«L'Etat doit soutenir financièrement et appuyer avec tous les moyens les syndicats responsables», a dit Abdeslam Seddiki. Ph : facebook.com

«L'Etat doit soutenir financièrement et appuyer avec tous les moyens les syndicats responsables», a-t-il dit lors de la cérémonie de clôture des travaux du 20e Colloque international de l'Association nationale des gestionnaires et formateurs des ressources humaines (AGEF), un événement placé sous le thème «Pour un nouveau modèle de relations sociales : comment évoluer vers une logique de co-construction ?».

«Le dialogue social constitue une valeur nationale et un devoir constitutionnel», a-t-il noté, ajoutant que le Maroc a besoin d'un consensus «positif», qui ne bloque pas le processus du dialogue social. 

Le Royaume, qui a fondamentalement changé, est un pays des institutions (Monarchie, parlement, gouvernement, syndicats et partis), a-t-il tenu à rappeler.

Dans une déclaration à la MAP, Abdeslam Seddiki a indiqué que son département se penche actuellement sur l'élaboration de deux projets de lois fondamentaux. 

Le premier concerne la Loi organique sur la grève, qui détermine les conditions de l'exercice de la grève telles que stipulé par la constitution, a-t-il précisé. Ce projet de loi est conçu de telle sorte à assurer l'équilibre entre le droit à la grève, qui est un droit inaliénable et constitutionnel, et la liberté du travail, a-t-il ajouté. 

Le deuxième, qui est relatif aux syndicats, a, pour objectif, d'aider à l'émergence de syndicats forts, et réellement représentatifs, a-t-il fait savoir. 

«Nous nous attelons aussi sur la question de la santé et de la sécurité au travail eu égard au nombre «inquiétant» d'accidents de travail enregistrés chaque année, a-t-il affirmé, indiquant dans ce cadre, que le ministère a mené durant cette année des actions de sensibilisation en partenariat avec tous les partenaires dont les syndicats et le patronat.

«Nous sommes à la veille du 1er mai, le ministère va présenter le bilan 2014 pour que la classe ouvrière puisse connaitre et palper les réalisations accomplies et qui ne sont pas négligeables, dont l'Indemnité pour perte d'emploi, qui est un acquis social pour la classe laborieuse et le vaste projet d'extension de la couverture sociale, qui concerne tout d'abord les étudiants qui vont bénéficier de la couverture médicale dès la prochaine rentrée universitaire», a-t-il ajouté.

A partir du 1er janvier 2016, on va passer à la couverture médicale et l'assurance maladie au niveau des professions indépendantes et dans un deuxième temps, la couverture sociale va être élargie aux artisans et aux commerçants, a-t-il dit.

A terme, le Maroc va atteindre un taux de couverture sociale de 60% dans les prochaines années au lieu de 37% actuellement, a-t-il conclu.   

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