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Précisément 7.040 personnes ont péri et 14.000 autres ont été blessées dans le tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a frappé le pays himalayen. Mais «ces chiffres devraient s'aggraver», a indiqué un responsable de l'agence gouvernementale.
Plus d'une centaine de personnes ont également trouvé la mort dans la catastrophe en Chine et en Inde.
Plus d'une semaine après, les autorités népalaises n'avaient quasiment plus d'espoir de retrouver des rescapés dans les décombres et les secours se concentraient sur les populations coupées du monde dans les régions les plus durement touchées par la secousse.
Paris sans nouvelle de 135 Français
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius a déclaré samedi n'avoir aucune nouvelle sur 135 ressortissants français qui se trouvaient au Népal lors du séisme qui a frappé le pays la semaine dernière.
«Nous sommes toujours sans nouvelle de 135 de nos compatriotes. A ce stade, trois ressortissants français sont décédés, un quatrième présumé disparu», a-t-il dit dans une déclaration publiée par le Quai d'Orsay, faisant savoir qu'un bâtiment hébergeant un groupe de six Français présents dans le Langtang avait été emporté par un éboulement, ce qui fait craindre que le nombre de victimes françaises s'accroisse.
Le ministre français des Affaires étrangères a indiqué, en outre, que de nombreux Français, localisés, demeurent bloqués dans des villages et hameaux peu accessibles, situés à une altitude variant entre 3000 et 6000 m, assurant que tout est mis en œuvre pour les extraire, en liaison avec les autorités népalaises.
Cinq Français ont pu être récupérés samedi matin, d'autres rotations sont en cours dans la vallée du Manaslu, où 13 Français sont bloqués dans plusieurs villages, a-t-il précisé, notant que des négociations sont engagées pour obtenir des vols militaires dimanche 3 mai.
Le dernier bilan du tremblement de terre au Népal s'élève à 6.624 morts et 14.000 blessés, selon le ministère népalais de l'Intérieur.
Au total, 39 répliques ont été enregistrées depuis la première secousse, dont 13 d'une magnitude supérieure à 5. Les opérations dans les zones rurales s'intensifient mais les sauveteurs peinent à atteindre les zones montagneuses les plus touchées.
