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«Un peu plus d'élan dans les négociations» avec la Grèce

Les négociations entre la Grèce et ses créanciers ont connu récemment «un peu plus d'élan» que les semaines précédentes, a estimé Poul Thomsen, l'économiste du Fonds monétaire international (FMI) chargé de l'Europe, dans un entretien publié lundi.

«Un peu plus d'élan dans les négociations» avec la Grèce
La directrice générale du FMI, Christine Lagardeavec le premier ministre grec Yanis Varoufakis et Poul Thomsen, l'économiste du FMI chargé de l'Europe. Ph : wsj.com

«Depuis quelques jours, il y a un peu plus d'élan dans les négociations entre le gouvernement grec et les trois institutions», à savoir le FMI, l'Union européenne et la Banque centrale européenne (BCE), a confié Poul Thomsen dans une interview au Handelsblatt, le quotidien allemand des affaires.

«C'est un bon développement et cela donne une raison d'espérer», a-t-il jugé. 

Pour autant, «nous faisons des progrès mais nous sommes encore loin du but. Les négociations doivent clairement prendre plus de vitesse, si un accord doit réussir en temps voulu», a-t-il ajouté.

La Grèce a été mise sous pression samedi depuis Washington, où se tenait les assemblées semi-annuelles du FMI et de la Banque mondiale. De nombreuses voix européennes et américaines l'ont pressée de présenter son programme de mesures budgétaires pour continuer à recevoir l'aide internationale dont elle a besoin pour ne pas faire défaut sur sa dette.

Le président de la BCE, Mario Draghi a, notamment, réclamé des réformes «chiffrées», dont «l'impact budgétaire» soit bien soupesé.

Athènes doit présenter ces mesures pour obtenir la dernière tranche d'aide prévue de son programme de soutien, s'élevant à 7,2 milliards de dollars. Cet argent lui est vital pour faire face à ses obligations de paiement sur sa dette.

Avec les ressources actuelles d'Athènes, «peut-être que cela suffira jusqu'à juin», a avancé Poul Thomsen. 

«Les remboursements qui attendent ensuite la Grèce sont très lourds», a-t-il rappelé.

Le gouvernement de gauche radicale est lui aussi confiant jusqu'à l'été, mais pas au-delà. Si un accord n'est pas trouvé d'ici juin, «tout prendra un tour beaucoup plus difficile», a reconnu dimanche le vice-Premier ministre grec Ioannis Dragasakis.   

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