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«Grand risque» pour les entreprises britanniques»

Le Parti travailliste a présenté lundi son programme économique en affirmant, au premier jour de la campagne des législatives du 7 mai, que le risque le plus sérieux pour les entreprises britanniques était une sortie de l'Union européenne du Royaume-Uni.

«Grand risque» pour les entreprises britanniques»
Un sac de voyage portant le drapeau britannique. Le risque le plus sérieux pour les entreprises britanniques était une sortie de l'Union européenne du Royaume-Uni. Ph : AFP

C'est en s'offrant une page de publicité dans le quotidien économique «The Financial Times» que le principal parti d'opposition a choisi de critiquer la promesse du Premier ministre conservateur, David Cameron, d'organiser en 2017 un référendum sur l'appartenance du pays à l'Union européenne, s'il est réélu pour un second mandat dans cinq semaines. 

«Le risque le plus important pour les entreprises britanniques est la menace d'une sortie de l'UE», peut-on lire dans cette annonce.

«Le Labour va privilégier l'intérêt national», ajoute le parti, affirmant qu'il allait «réformer mais pas quitter» l'UE.

Vient ensuite une série de six citations de grand chefs d'entreprise qui appellent tous à ce que le Royaume-Uni reste au sein de l'Union européenne.

«Plus de trois millions d'emplois au Royaume-Uni sont liés aux échanges avec l'Union européenne», martèle le Parti travailliste qui rappelle que «l'Union européenne est le plus important marché d'exportation» du pays, avant d'appeler les électeurs à «voter Labour» pour le préserver.

Dans la matinée, le chef des travaillistes, Ed Miliband, doit détailler son manifeste économique au siège de l'agence de presse économique Bloomberg.

Dans ce document de 22 pages figurent les engagements du Parti travailliste à «réduire le déficit chaque année», «soutenir l'accès aux marchés internationaux en redonnant au Royaume-Uni un rôle clé au sein d'une Union européenne réformée» et «créer une banque d'investissement britannique» pour aider les entreprises à investir.

Le parti compte également mettre en place «une commission indépendante sur les infrastructures nationales» afin de prendre en compte la nécessité de gérer sur le long terme les grands chantiers du pays.

«Rien ne sera pire pour notre pays ou pour nos entreprises exportatrices que de jouer à des jeux politiques autour de notre place en Europe», doit faire valoir Ed Miliband dans un discours de présentation du manifeste.

«Si vous vous souciez d'avoir des fondations économiques solides, d'avoir une stabilité sur le long terme et de connaître la prospérité, alors le Royaume-Uni doit être un membre engagé au sein d'une Union européenne réformée, il ne doit pas menacer de partir», doit-il marteler.  

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