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«Les dégâts dans les télécommunications ont atteint 34 milliards de livres syriennes (170 millions de dollars), dont 20,6 milliards (103 millions de dollars) de dégâts indirects», comme les dégâts touchant les bâtiments, a indiqué un responsable de la compagnie au quotidien al-Watan, proche du régime.
«Les réseaux des télécommunications ont été la cible d'actes de sabotage qui ont entraîné de nombreuses interruptions des communications et d'Internet dans beaucoup de régions», a indiqué au quotidien l'ingénieur Tarif Najar, directeur du réseau des transports au sein de la compagnie.
Tarif Najar a lié l'incapacité des services aux conditions de sécurité prévalant dans le pays, faisant état également d'un manque de pièces de rechange et d'équipements pour des opérations de maintenance rapides, ainsi que de pénuries de carburant et d'électricité.
Les pannes d'Internet s'étendant parfois à plusieurs jours, et des liaisons téléphoniques entre les différentes régions syriennes, sont fréquentes en Syrie, depuis le début du conflit en mars 2011.
Sur le plan commercial, le directeur général des douanes Majdi Al-Hakamiya, a déclaré à Al-Watan que les importations en 2014 se montaient à 6,5 milliards de dollars, contre 5,3 milliards de dollars en 2013.
La Syrie importe notamment de Turquie, d'Ukraine, du Liban, des Emirats Arabes Unis et de l'Argentine, surtout des produits alimentaires, selon Majdi Al-Hakamiya.
Le conflit sanglant en Syrie a fait revenir trois décennies en arrière l'économie de ce pays, avec des échanges avec l'extérieur réduits et des infrastructures en majorité détruites, estiment des experts.
