Les exécutions de masse, décapitations, immolations, ont eu un effet «galvanisant» contre l'EI au Moyen-Orient, a estimé James Clapper. Et parmi les conséquences, les donations dans ces pays «diminuent», a expliqué James Clapper.
Et «c'est une forte baisse», a-t-il ajouté, en précisant qu'il ne s'agissait toutefois que d'une source de financement mineure pour le groupe EI : «1% de leur revenu total».
Parfois, les gouvernements ont joué un rôle pour réduire les donations, avec l'aide américaine. Mais «ce qui compte, ce sont les esprits et les cœurs», a-t-il souligné.
James Clapper a insisté de nouveau sur le besoin de muscler la bataille de communication face à l'organisation EI, notamment pour contrer le risque d'un recrutement du groupe extrémiste dans les camps de réfugiés syriens.
Ces camps peuvent constituer un terreau fertile pour le recrutement, et «c'est une grande inquiétude», a estimé James Clapper.
«Il y a de l'ordre de 11,4 millions de personnes déplacées en Syrie», a-t-il rappelé.
Selon le directeur du renseignement américain, le nombre de personnes déplacées dans le monde n'a jamais été aussi important depuis la Seconde guerre mondiale.