Paris confirme la mort de cinq Français dans un crash

L’avion effectuait «des missions de reconnaissance en Méditerranée pour le compte du ministère français de la défense», a déclaré le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian dans un communiqué publié par son département, précisant que parmi les cinq personnes à bord, trois travaillaient pour la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), alors que les deux autres étaient des salariés d'une société qui détenait l’appareil.

Les trois employés de la DGSE intervenaient notamment en Libye lors de missions de renseignement, a-t-il fait savoir.

Une enquête interne a été ouverte «pour déterminer les causes de l’accident, en coordination avec les autorités locales», a ajouté le ministère, qui n'a pas donné de précisions surla destination de l’avion ou l’objet de sa mission de reconnaissance.

L’appareil était enregistré aux Etats-Unis et loué par la société luxembourgeoise CAE Aviation, ont précisé les autorités maltaises. 

Selon le gouvernement maltais, «des informations officielles, des images et des témoins, dont trois militaires maltais se trouvant dans les casernes alentour et deux pilotes civils, ont clairement dit qu’il n’y avait pas eu d’explosion avant l’impact». 

L’aéroport international de Malte a été fermé après cet accident, mais les vols ont repris dans la matinée.

Dans un premier temps, le gouvernement maltais avait fait savoir que les cinq victimes étaient des douaniers français chargés d’un vol de surveillance des trafics de migrants et de drogue. une information démentie par la douane.