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«Obama n'a pas prévu de rencontres bilatérales»

«Le programme du Président ne prévoit pas de rencontres bilatérales» à New York, en marge de la 67e session ordinaire de l'Assemblée générale des Nations unies

«Obama n'a pas prévu de rencontres bilatérales»
Barack Obama devra évoquer, lors d'un discours devant l'Assemblée générale, les «derniers troubles dans le monde arabe». (Photo : www.parismatch.com)

Le Président américain, Barack Obama, en pleine campagne électorale pour remporter un second mandat de quatre ans à la Maison-Blanche, n'a pas prévu de rencontres bilatérales avec ses homologues mondiaux en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, a indiqué lundi son porte-parole, Jay Carney. 

«Le programme du Président ne prévoit pas de rencontres bilatérales» à New York, a déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche lors de son point de presse quotidien, soutenant toutefois que Obama aura l'occasion de «voir plusieurs leaders» mondiaux en marge de la 67e session ordinaire de l'Assemblée générale des Nations unies devant laquelle il va prononcer un discours mardi. 

L'année dernière, Obama avait pourtant eu 13 rencontres bilatérales avec des chefs d'Etat et de gouvernement étrangers à l'occasion de ce ballet diplomatique qu'abrite annuellement New York. 

Devant les questions insistantes des journalistes sur les raisons de l'absence de rencontres bilatérales dans le programme de Obama à l'Onu, son porte-parole a avancé le fait que le président maintient des «consultations régulières avec les autres leaders mondiaux sur différentes questions pressantes». 

«Le Président n'attend pas l'Assemblée générale de l'Onu pour s'entretenir avec ses homologues mondiaux», a dit Carney, ajoutant qu'il s'agit d'une «composante de son travail qu'il prend très au sérieux». 

La politique étrangère, que plusieurs observateurs estiment qu'elle ne pèsera que très légèrement dans l'issue de l'élection présidentielle de novembre, s'est pourtant invitée dernièrement au devant de la scène de la campagne électorale, le camp républicain reprochant au Président Obama de ne pas avoir fait assez pour prévenir les troubles ayant éclaté dans le monde arabe et pour contenir la menace du programme nucléaire iranien. 

Barack Obama devra ainsi évoquer mardi, lors d'un discours devant l'Assemblée générale, les «derniers troubles dans le monde arabe» liés au film blasphématoire envers l'Islam et le prophète «Innocence of Muslims», et exprimer le «rejet des opinions contenus dans ce film, tout en soulignant que la violence n'est jamais acceptable», selon la Maison-Blanche. 

Concernant la question du nucléaire iranien, Obama devra réaffirmer la détermination des Etats-Unis à empêcher l'Iran de développer l'arme nucléaire et menacer ainsi la paix et la stabilité de la région toute entière, selon la même source. 

La 67e session ordinaire de l'Assemblée générale des Nations unies sera marquée cette année par la participation de quelque 123 chefs d'Etat et de gouvernement. 

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