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Après le «Complexe du hérisson», c'est à un autre complexe que s'attaque Habib Mazini dans son roman «La mère promise». Il s'agit du rapport au corps de la femme en tant qu'objet de désir mais aussi comme symbole de maternité. A travers l'histoire de Driss, l'auteur se livre à une analyse psychologique qui n'a rien d'académique ou de scientifique. Il opte en effet pour une forme de narration assez originale.
Aussi, l'auteur emporte-t-il le lecteur dans les méandres d'un conte digne d'une halka. D'ailleurs, le narrateur ne s'en défend pas. D'entrée de jeu, il prévient le lecteur pour le mettre dans le bain de l'action. «Le vieux conteur que je suis, édenté et loqueteux, quémande votre indulgence. Ma mémoire me trahit, mon débit s'essouffle, mes histoires ont le goût du réchauffé, c'est probablement la sénilité qui répand résolument ses vapeurs anesthésiantes», écrit-il en précisant un peu plus loin : «Alors pour cette ultime halka, laissez-moi convier vos augustes oreilles à une singulière histoire. Elle n'est pas divertissante, elle est même empreinte de douleur et de dépit. Surtout ne la boudez pas car Driss, son héros, pourrait être vous, votre voisin ou votre ami… Elle débute par un hommage au sein gauche, convenez avec moi que c'est une exquise entrée en matière.
Pourquoi le sein gauche ? Me direz-vous. Comme la plante au contact du soleil, le bel organe a illuminé notre héros et ravi son quotidien. A l'instant où il le découvre, son corps tempête, sa vie jubile jusqu'à l'ivresse». De découverte en découverte, celle de la terre et de la mère promise, le héros vit une aventure singulière dont il ne sort pas indemne. Un changement de lieu et de mode de vie le jette dans des contrées inconnues. C'est alors que ses frustrations surgissent et remontent à la surface. Habib Mazini est professeur universitaire. Il anime plusieurs ateliers d'écriture et collabore à de nombreuses revues, notamment «Villes du Maroc» dont il est rédacteur en chef. Il a publié plusieurs contes, romans et essais.
Aussi, l'auteur emporte-t-il le lecteur dans les méandres d'un conte digne d'une halka. D'ailleurs, le narrateur ne s'en défend pas. D'entrée de jeu, il prévient le lecteur pour le mettre dans le bain de l'action. «Le vieux conteur que je suis, édenté et loqueteux, quémande votre indulgence. Ma mémoire me trahit, mon débit s'essouffle, mes histoires ont le goût du réchauffé, c'est probablement la sénilité qui répand résolument ses vapeurs anesthésiantes», écrit-il en précisant un peu plus loin : «Alors pour cette ultime halka, laissez-moi convier vos augustes oreilles à une singulière histoire. Elle n'est pas divertissante, elle est même empreinte de douleur et de dépit. Surtout ne la boudez pas car Driss, son héros, pourrait être vous, votre voisin ou votre ami… Elle débute par un hommage au sein gauche, convenez avec moi que c'est une exquise entrée en matière.
Pourquoi le sein gauche ? Me direz-vous. Comme la plante au contact du soleil, le bel organe a illuminé notre héros et ravi son quotidien. A l'instant où il le découvre, son corps tempête, sa vie jubile jusqu'à l'ivresse». De découverte en découverte, celle de la terre et de la mère promise, le héros vit une aventure singulière dont il ne sort pas indemne. Un changement de lieu et de mode de vie le jette dans des contrées inconnues. C'est alors que ses frustrations surgissent et remontent à la surface. Habib Mazini est professeur universitaire. Il anime plusieurs ateliers d'écriture et collabore à de nombreuses revues, notamment «Villes du Maroc» dont il est rédacteur en chef. Il a publié plusieurs contes, romans et essais.
