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Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a affirmé que la question du Sahara marocain vient de franchir une nouvelle étape après la décision du Maroc de retirer sa confiance à l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, Christopher Ross.
El Khalfi, qui était l'invité au bulletin «Al Hassad Al Magharibi», diffusé lundi soir par la chaîne de télévision satellitaire «Al Jaazira», a appelé à entamer des pourparlers «séreux et réels» basés sur l'Initiative marocaine d'octroyer une large autonomie aux provinces du Sud, comme solution politique de «ni gagnant ni perdant».
Le ministre a précisé que le Maroc a pris cette décision après s'être assuré que les pourparlers informels ont abouti à une impasse, sous l'égide de Christopher Ross, à l'issue de 9 rounds de pourparlers informels durant 3 ans et demi, sans que le processus n'avance d'un iota.
El Khalfi a, par ailleurs, appelé le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, à désigner une personnalité capable d'encadrer des pourparlers qui soient réels, positifs et fructueux, insistant sur le fait que les négociations ne peuvent se poursuivre sous l'égide d'une personnalité ayant fait montre de partialité. Il a, aussi, rappelé les déclarations du responsable onusien sur la question du recensement des Sahraouis, qui ne relève pas, selon Ross, des prérogatives du Haut commissariat aux réfugiés, ainsi que son entêtement à ne pas évoquer les développements positifs des droits de l'homme au Sahara.
Le ministre a, également, exprimé sa grande déception de la manière dont Ross gérait les pourparlers sur le Sahara où il a marginalisé l'Initiative marocaine d'autonomie qui a recueilli, et avant même qu'il ne prenne en charge ce dossier, un grand soutien international. Il a, en outre, déploré la démarche de Ross visant à politiser la mission de la Minurso tout en faisant fi de la résolution onusienne 690 du mois d'avril 1991, qui fixe les prérogatives de cette mission.
Le Maroc a décidé jeudi de retirer sa confiance à l'envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu pour le Sahara, Christopher Ross, et demandé le redressement du processus de règlement de cette question..
