Menu
Search
Jeudi 28 Mars 2024
S'abonner
close
Accueil next Fête du Trône 2004

«Il faut exiger la restauration des institutions»

«Les Maliens doivent exiger la restauration des institutions dans leur pays, après le coup d'Etat de militaires qui est un acte réactionnaire», a affirmé vendredi Soumaïla Cissé.

«Il faut exiger la restauration des institutions»
Au nom du Mali, «je nous invite à nous tenir debout et à exiger la restauration des institutions et le respect des règles républicaines», ajoute l'homme politique. (Photo : DR)

Déclaration politique de Soumaïla Cissé, leader politique, ex-président de l'organisation régionale ouest-africaine Uémoa et candidat aux prochaines élections présidentielles.

Le putsch contre le régime du Président Amadou Toumani Touré, annoncé jeudi par une junte composée essentiellement d'hommes du rang, «est l'acte réactionnaire le plus bas de l'histoire politique du Mali au cours des 20 dernières années», affirme Cissé, chef de l'Union pour la République et la démocratie (URD), dans une déclaration transmise à l'AFP à Dakar.

Au nom du Mali, «je nous invite à nous tenir debout et à exiger la restauration des institutions et le respect des règles républicaines», ajoute l'homme politique, candidat à l'élection présidentielle initialement programmée le 29 avril et annulée par le putsch.

L'ex-président de la Commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) réclame le respect du processus électoral tel qu'il était prévu. «Notre calendrier républicain prévoit des élections présidentielles le 29 avril et des élections législatives le 1er juillet 2012. Pourquoi donc vouloir se substituer aux choix que les Maliennes et Maliens exerceront, en toute légalité, dans 35 jours ?», demande-t-il. «L'heure est (...) suffisamment grave pour que tous les Maliens et Maliennes se lèvent pour exiger la restauration des institutions légales et la tenue, à date échue, d'élections libres et transparentes pouvant conduire à des alternances démocratiques», insiste-t-il.

Jeudi, une junte composée essentiellement d'hommes du rang, a annoncé avoir déposé le président Touré, dissous toutes les institutions du pays et suspendu la Constitution, après une mutinerie marquée par des combats avec des soldats loyalistes près du palais présidentiel à Koulouba (proche de Bamako). 

Lisez nos e-Papers