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Le Président Barack Obama s'est réjoui, samedi, que les Américains aient reconnu que l'Islam «n'était pas le problème» au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, en réitérant que son pays ne sera «jamais» en guerre contre cette religion et que «la croisade américaine contre le terrorisme n'était pas dirigée contre les Musulmans épris de paix aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des Etats-Unis».
«Au lieu de se retourner l'un contre l'autre, nous avons refusé de céder à la tentation de la suspicion», s'est félicité le chef de l'exécutif US dans son allocution hebdomadaire, en rappelant avoir «toujours dit que l'Amérique est en guerre contre Al-Qaëda et les groupes qui s'en réclament et en aucun cas contre l'Islam, ou tout autre religion».
Le Président Obama a, en outre, appelé à se remémorer et à honorer «ceux qui ont été les premiers à répondre à l'appel (de secours suite aux attentat ayant visé les tours jumelles du World Trade Center), les victimes et les membres des forces armées US déployés hors des Etats-Unis».
A l'occasion de cette «commémoration solennelle, ayons une pensée pour ceux que nous avons perdu, réaffirmons les valeurs qu'ils ont défendu et allons de l'avant en tant que nation et en tant que peuple», a poursuivi Obama, en insistant que «les Américains refusent de vivre dans la peur et que le pays est aujourd'hui plus fort, mieux sécurisé et mieux respecté dans le monde».
Obama, qui brigue un deuxième mandat présidentiel de quatre ans dans une course à la Maison-Blanche plus serrée que jamais, a tenu à préciser que les attentats du 11 septembre «n'ont pas réussi à changer le caractère fondamental des Américains», en énumérant les succès que les Etats-Unis ont pu concrétiser en politique étrangère, sous son leadership, dont l'élimination du leader d'Al-Qaeda, Oussama Ben Laden.
