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La lutte contre le cancer du sein, qui constitue un sérieux problème de santé publique, passe nécessairement par l'encouragement du dépistage précoce chez les femmes, a souligné samedi à Marrakech, le professeur Chafik Chraïbi, président de la Société marocaine des maladies du sein (SMMS).
«Il appartient à l'Etat de s'inscrire pleinement dans cet effort visant à lutter contre cette maladie à travers, entre autres, l'encouragement du dépistage précoce, surtout en milieu rural, par l'organisation de caravanes médicales dédiées à cette fin, et l'aide aux patients nécessiteux pour l'acquisition de médicaments souvent chers» a ajouté le professeur Chraïbi dans une déclaration à la MAP, en marge des travaux du 3e Congrès national de la SMMS.
Il s'est félicité, par ailleurs, de la pertinence des actions menées par certaines associations caritatives dans ce domaine et à leur tête l'Association Lalla Salma de lutte contre le cancer. Il a rappelé que le cancer du sein demeure l'une des principales causes de mortalité chez la femme, signalant que, chaque année, l'on dépiste près de 5.900 nouveaux cas au Maroc.
Après avoir précisé que le cancer du sein présente 35% des cancers chez la femme, le professeur Chraïbi a toutefois fait observer que comparativement à d'autres pays, notamment les Etats-Unis et les pays Européens, le Maroc reste peu touché.
Il a tenu à indiquer aussi que les causes de cette maladie ne sont pas précises et que le cancer du sein peut être causé par des facteurs liés à l'environnement, à la nature de l'alimentation, à la génétique, au tabac, à l'alcool ou encore à certains traitements hormonaux.
Le Pr. Chraïbi a insisté également sur la nécessité de promouvoir la formation des médecins, notamment les spécialistes comme les gynécologues, les oncologues, les radiologues, les généralistes et les anatomopathologistes dans ce domaine, étant donné leur rôle crucial aussi bien en matière de dépistage, de traitement et de prise en charge de cette maladie.
Il s'est félicité, d'autre part, de l'organisation du 3e Congrès annuel de la SMMS qui se veut un espace de partage d'expériences et de travaux de recherches relatifs aux avancées thérapeutiques et chirurgicales du cancer du sein, relevant que ce conclave a réuni plus de 150 spécialistes en provenance de 17 pays du pourtour méditerranéen.
A noter que la SMMS a organisé, du 26 au 28 octobre à Marrakech, en partenariat avec la prestigieuse Université Mobile Manosmed «Mastology Northen and Southern Mediterranean» et la Faculté de médecine de Rabat, un cours en mastologie au profit des médecins gynécologues, oncologues, chirurgiens, anatomopathologistes, radiologues et généralistes du pourtour méditerranéen.
La participation au cours de Marrakech ainsi que la validation de trois autres cours de 25h chacun dans l'un des pays méditerranéens, sans être consécutifs, donne droit à l'obtention d'un Diplôme supérieur de Mastologie délivré par l'Université de médecine de Montpellier «France».
«Il appartient à l'Etat de s'inscrire pleinement dans cet effort visant à lutter contre cette maladie à travers, entre autres, l'encouragement du dépistage précoce, surtout en milieu rural, par l'organisation de caravanes médicales dédiées à cette fin, et l'aide aux patients nécessiteux pour l'acquisition de médicaments souvent chers» a ajouté le professeur Chraïbi dans une déclaration à la MAP, en marge des travaux du 3e Congrès national de la SMMS.
Il s'est félicité, par ailleurs, de la pertinence des actions menées par certaines associations caritatives dans ce domaine et à leur tête l'Association Lalla Salma de lutte contre le cancer. Il a rappelé que le cancer du sein demeure l'une des principales causes de mortalité chez la femme, signalant que, chaque année, l'on dépiste près de 5.900 nouveaux cas au Maroc.
Après avoir précisé que le cancer du sein présente 35% des cancers chez la femme, le professeur Chraïbi a toutefois fait observer que comparativement à d'autres pays, notamment les Etats-Unis et les pays Européens, le Maroc reste peu touché.
Il a tenu à indiquer aussi que les causes de cette maladie ne sont pas précises et que le cancer du sein peut être causé par des facteurs liés à l'environnement, à la nature de l'alimentation, à la génétique, au tabac, à l'alcool ou encore à certains traitements hormonaux.
Le Pr. Chraïbi a insisté également sur la nécessité de promouvoir la formation des médecins, notamment les spécialistes comme les gynécologues, les oncologues, les radiologues, les généralistes et les anatomopathologistes dans ce domaine, étant donné leur rôle crucial aussi bien en matière de dépistage, de traitement et de prise en charge de cette maladie.
Il s'est félicité, d'autre part, de l'organisation du 3e Congrès annuel de la SMMS qui se veut un espace de partage d'expériences et de travaux de recherches relatifs aux avancées thérapeutiques et chirurgicales du cancer du sein, relevant que ce conclave a réuni plus de 150 spécialistes en provenance de 17 pays du pourtour méditerranéen.
A noter que la SMMS a organisé, du 26 au 28 octobre à Marrakech, en partenariat avec la prestigieuse Université Mobile Manosmed «Mastology Northen and Southern Mediterranean» et la Faculté de médecine de Rabat, un cours en mastologie au profit des médecins gynécologues, oncologues, chirurgiens, anatomopathologistes, radiologues et généralistes du pourtour méditerranéen.
La participation au cours de Marrakech ainsi que la validation de trois autres cours de 25h chacun dans l'un des pays méditerranéens, sans être consécutifs, donne droit à l'obtention d'un Diplôme supérieur de Mastologie délivré par l'Université de médecine de Montpellier «France».
