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Le Maroc prend part à la 18e conférence des Nations unies sur les changements climatiques, qui a ouvert ses travaux lundi à Doha en vue de faire avancer les négociations sur la limitation des émissions du gaz à effet de serre (GES).
A cette conférence qui rassemble environ 190 pays jusqu'au 7 décembre prochain, le Maroc est représenté par une délégation du ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement comprenant des responsables et des experts en la matière.
La signature d'une seconde période d'engagement du protocole de Kyoto, après l'expiration de la première fin 2012, est l'un des grands dossiers sur la table des discussions. Son principe a été acté lors de la précédente conférence de l'Onu à Durban (Afrique du Sud), fin 2011.
A Doha, il sera également question d'esquisser les bases du grand accord global prévu en 2015 et devant entrer en vigueur en 2020 et des moyens de réduire davantage les émissions de GES d'ici 2020.
Les pays devront notamment s'entendre sur la durée de Kyoto 2, ses objectifs de réduction d'émissions de GES. Kyoto 2 ne portera cependant que sur 15% des émissions de GES globales, celles de l'Union européenne et l'Australie, puisque le Canada, la Russie et le Japon nec veulent plus participer et que les Etats-Unis n'ont jamais ratifié le traité.
La question de l'aide aux pays les plus vulnérables devrait également occuper une partie des débats. A Copenhague en 2009, la communauté internationale a décidé de débloquer 100 milliards de dollars par an d'ici à 2020, gérés par un Fonds vert, ainsi qu'une aide d'urgente de 30 milliards de dollars entre 2010 et 2012.
La conférence doit se poursuivre jusqu'au 7 décembre. Le 4, les négociateurs seront rejoints par plus de 100 ministres censés conclure un accord, nouvelle étape dans le processus de négociations lancé en 1995.
