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Samedi 18 Mai 2024
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Le Maroc, un exemple de coopération Sud-Sud

«Le Maroc donne l'exemple en matière de coopération cinématographique Sud-Sud», Michel Ouédraogo

Le Maroc, un exemple de coopération Sud-Sud
«L'avenir de la coopération cinématographique Sud-Sud est entre les mains des cinéastes africains et des professionnels du cinéma», a souligné Michel Ouédraogo, DG du Fespaco. (Photo : MAP)

Le Maroc donne l'exemple en matière de coopération cinématographique Sud-Sud, a souligné le délégué général du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), Michel Ouédraogo.

Cet exemple est confirmé par le volume de coproduction maroco-africaines, à travers le Centre cinématographique Marocain, qui a atteint 43 films depuis 1983, et qui promet un avenir radieux pour la promotion du septième art dans le continent africain, a ajouté Ouédrago.

Intervenant lors d'un colloque organisée en marge de la 16e édition du Festival du cinéma africain de Khouribga (FCAK) sous le thème «La coproduction entre le Maroc et les cinématographies africaines», Ouédrago s'est félicité que le Fespaco est désormais partenaire de trois festivals cinématographiques marocains, de Tanger, de Salé et de Khouribga. Ce qui augure, a-t-il dit, un avenir radieux pour la coopération cinématographique continentale.

Il a ajouté que l'avenir de la coopération cinématographique Sud-Sud est entre les mains des cinéastes africains et des professionnels du cinéma, soulignant que la dynamique de partenariat et de coopération entre les Festivals de cinéma africains a atteint un volume appréciable et en constante évolution.

Le Directeur de l'Office national de cinéma Ivoirien, et président du Jury de la 16 ème édition du FCAK, Fadika Lanciné, a pour sa part, indiqué que la coopération cinématographique Sud-Sud «est forte d'un passé et d'un présent qui jalonnent un futur prometteur pour le cinéma africain».

La chance du cinéma dans notre continent est la coproduction, et le Maroc a rapidement compris cette équation en initiant des partenariats fructueux avec nombre de pays africains, a ajouté Lanciné.

Le cinéaste Ivoirien a souligné que l'industrie du cinéma africain est désormais en marche et il appartient aux décideurs de non seulement aider le cinéma sur le plan organisationnel, mais également sur le plan financier, pour les valeurs de tolérance et multiculture que véhicule le cinéma dans les sociétés africaines. 

Pour sa part, l'ex directeur général du Centre national de la cinématographie en France, Dominique Wallon, a indiqué que le Maroc, qui est dans une situation plus forte que les autres pays africains en matière de cinématographie, est un partenaire de choix pour le continent africain pour des raisons de proximité régionale et culturelle.

Il a souligné l'importance de la coopération initiée depuis plusieurs éditions dans le Festival du cinéma Africain de Khouribga, «qui augure d'un avenir prometteur pour le septième art africain et permettra d'initier un cycle digne de la diversité culturelle du continent». La 16e édition du Festival africain de Khouribga, qui se déroule du 22 au29 juin sous le Haut patronage de S.M. le Roi, propose de mettre en exergue le parcours du festival depuis sa création en 1977 et de rendre hommage aux personnages ayant marqué le festival de leur empreintes. 

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