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L'an passé, les ventes du groupe connu également pour ses dosettes de café Nespresso et ses bouillons Maggi, ont totalisé 92,2 milliards de francs suisses (75 milliards d'euros) , ce qui correspond à une croissance de 10,2% sur un an.
«Nous avons respecté notre engagement en 2012, soit une bonne performance, bâtie sur la croissance profitable réalisée de manière constante au cours des années précédentes», a déclaré son directeur général, le Belge Paul Bulcke, cité dans un communiqué.
Le géant alimentaire suisse s'attend cependant à ce que l'année 2013 apporte de nombreux défis mais continue de tabler, comme les autres années, sur une croissance de 5% à 6% ainsi que sur une amélioration de la marge opérationnelle courante et du bénéfice par action.
Fin janvier, son rival Unilever avait dit s'attendre à ce que les marchés restent difficiles cette année alors que la concurrence est intense et que les coûts des matières premières demeurent volatils.
Dans la région Amériques, la plus importante en termes de contribution aux recettes, les ventes de Nestlé ont totalisé 28,9 milliards de francs suisses, en hausse de 5,2%.
Le groupe suisse a, notamment, amélioré sa part de marché dans les produits surgelés tandis que les volumes des aliments pour animaux se sont étoffés grâce à une extension de la gamme de produits, a indiqué Nestlé dans un communiqué.
Comme ses concurrents, Nestlé a cependant été confronté à des conditions de marchés difficiles en Europe, en particulier en Grèce et en Espagne. Les ventes dans la région n'ont progressé que de 1,8% à 15,4 milliards de francs suisses (12,6 milliards d'euros). Le groupe suisse a toutefois souligné qu'il reste possible de croître plus vite que le marché même dans cet environnement défavorable.
En France notamment, le groupe a gagné des parts de marché dans la plupart des catégories de produits.
Dans les régions Asie, Océanie et Afrique, le principal relais de croissance de Nestlé, les ventes se sont établies à 18,9 milliards de francs suisses, ce qui correspond à une croissance organique de 8,4%, avec une croissance à deux chiffres notamment en Chine et en Indonésie.
Au titre de l'exercice 2012, le conseil d'administration du groupe basé à Vevey, sur les rives du lac Léman, proposera un dividende de 2,05 francs suisses par action, contre 1,95 franc suisse l'an passé.
