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«Le Maroc définit une feuille de route»

«Le Maroc a fait le choix d'un modèle de croissance «soucieux de durabilité et d'inclusivité», Nizar Baraka

«Le Maroc définit une feuille de route»
Nizar Baraka, ministre de l'Economie et des Finances. (Photo : Hihi MAP)

Le modèle économique que le Maroc s'est choisi «repose sur la consolidation de la croissance endogène, la diversification des structures productives et le renforcement de l'attractivité du pays» . Il s'agit d'un d' «un modèle de croissance soucieux de durabilité et d'inclusivité», a affirmé, vendredi à Mellieha (nord-ouest de Malte), le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka.

Pour faire face aux conséquences de la crise économique qui touche ses partenaires européens, le Maroc a défini une feuille de route ( ) permettant l'épanouissement de ce modèle de croissance ( ) «qui s'appuie aussi sur l'amélioration de l'environnement des affaires, la mise à niveau logistique et les politiques sectorielles», autant de réformes audacieuses qui répondent aux aspirations du peuple marocain , a souligné Baraka qui intervenait lors d'une réunion du bureau du groupe du Parti populaire européen (PPE).

Lors d'un panel sur «les conséquences du printemps arabe: un défi pour l'Europe» , Baraka qui était l'invité du Groupe du PPE en tant que ministre de l'Economie et des Finances du Royaume du Maroc, a souligné que ce modèle prend en compte également le développement humain, via le renforcement de l'action sociale, le développement des mécanismes de solidarité pour renforcer la cohésion sociale et l'amélioration de la gouvernance, le respect de la libre concurrence et la reddition des comptes.

En dépit d'une conjoncture mondiale marquée par une profonde mutation, les répercussions du printemps arabe et la crise dans la zone Euro, le Maroc «a gardé sa capacité à s'adapter, à se moderniser et à se réformer», a dit le ministre lors de cette réunion tenue sous le signe «La réponse c'est plus d'Europe».

Il a, dans ce cadre, passé en revue les réformes politiques et socio-économiques menées par le Maroc sous l'impulsion de S.M. le Roi Mohamed VI et qui le distinguent dans son environnement régional, évoquant notamment l'expérience inédite de la justice transitionnelle (l'Instance équité et réconciliation), l'adoption d'un nouveau Code de la famille «novateur et progressiste» et toute l'armature institutionnelle vouée à la protection des droits de la personne.

Cette dynamique a eu un impact sur les performances économiques et sociales du Royaume qui a enregistré des taux de croissance souvent supérieurs à la moyenne de sa région (autour de 5%) et un recul significatif de la pauvreté, a relevé Baraka.

Malgré ces réformes, «nous prenons acte des progrès qui restent encore à réaliser», a-t-il poursuivi, soulignant l'importance de l'opérationnalisation du partenariat de Deauville, la redynamisation de l'Union Pour la Méditerranée et de l'optimisation du statut avancé pour la conduite d'un modèle de réussite dans la région.

«Le partenariat de Deauville, le programme Spring et le nouvel engagement de la BERD dans la région et la redynamisation de l'UPM, devraient ( ) surtout se matérialiser en engagements fermes, ambitieux et concrets», a-t-il ajouté.

Dans le même esprit, les programmes projetés dans le cadre de la politique de voisinage, à partir de 2013, devraient retenir une sorte de «prime pour la démocratie pour accompagner les processus en cours, a fait observer le ministre. Le Groupe du Parti populaire européen, qui comprend 270 membres et 3 membres observateurs de Croatie, est le plus grand groupe du Parlement européen. Il rassemble les forces politiques pro-européennes du centre et du centre-droit des différents Etats membres de l'Union européenne.

Cette réunion de deux jours connaît la participation de personnalités éminentes à des panels traitant de «L'achèvement de l'Union économique et monétaire : vers une fédération européenne des états-nations?» et des «conséquences du printemps arabe: un défi pour l'Europe».     

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