Résolument tournée vers l’avenir. Mais dont on n’omet pas de rappeler la profondeur historique. La tournée royale s’inscrit, justement, dans cette perspective. Et les médias sénégalais, ivoiriens et gabonais ne s’y sont pas trompés en usant de tous les qualificatifs pour souligner le caractère historique de cette tournée royale et toutes les promesses dont elle est féconde.
Plus encore. Les échos de la tournée royale en Afrique ont dépassé les frontières du continent pour susciter l’intérêt des médias internationaux. D’ailleurs, pas plus tard que la semaine dernière, le magazine américain «The National Interest» rappelait que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en Souverain éclairé et réformateur, n’a de cesse, depuis son accession au Trône, d’œuvrer pour la promotion et pour le raffermissement de ses relations avec les pays africains, et à tous les niveaux.
Le magazine US précise, en outre, que «depuis son Accession au Trône en 1999, le Roi Mohammed VI n’a eu de cesse de nouer et de renforcer les relations politiques, économiques et en matière de sécurité avec les autres pays» de l’Afrique. La publication, une référence dans le domaine des questions stratégiques et de défense, n’a pas manqué de mettre en avant la tournée officielle qui a conduit le Souverain au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Gabon. La publication que cette tournée royale en trois étapes, de même que les autres visites de Sa Majesté le Roi dans d’autres pays du Continent, traduit l’approche suivie par le Souverain pour la consolidation et la consécration des liens d’amitié profonds qui lient le Royaume aux pays africains, ainsi que ses actions en faveur de la promotion de la paix et de la sécurité.
À ce propos, le magazine américain rappelle l’engagement auprès des États africains, notamment dans la lutte contre le terrorisme. Aussi, revient-il, sur les efforts consentis par le Royaume et son apport au niveau des Nations unies, notamment, en ce qui concerne l’adoption de la résolution onusienne portant autorisation du déploiement de troupes militaires africaines au Mali, et dont le but est de couper court aux ambitions d’Al Qaïda et ses semblables dans la région.
Encore que l’appui du Maroc aux pays africains ne s’arrête pas là. La tournée royale, ont dû relever les observateurs, reflète aussi une dimension économique et sociale. Rien qu’en revenant sur les différents accords signés, que ce soit à Dakar ou à Abidjan, l’on se rend compte du contenu économique, relevant de l’ordre du stratégique, de ces visites royales. De même que la décision de tenir, le plus tôt possible, les réunions des grandes commissions mixtes, montre que le Royaume et ses partenaires de l’Afrique subsaharienne avancent dans le sens de la concrétisation des ambitions qui les animent pour aller de l’avant. Et ce, en développant le partenariat économique et en consolidant les acquis de l’histoire pour en faire les fondements d’un avenir meilleur.
Historique ? Oui. Cette tournée royale est historique à plus d’un titre. C’est même un nouveau tournant que le Maroc, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Gabon sont en train de négocier, la confiance chevillée au corps. Et ce ne sont pas des conventions et des accords qui viendront enrichir les rayons. Non, il s’agit d’un tournant qui imprime une immense dynamique à une action conjointe, concertée et résolument tournée vers l’avenir. Le Maroc donne, ainsi, l’exemple en faisant de ses partenariats des modèles de la coopération Sud-Sud.
Une autre dimension des plus significatives de la profondeur des relations qu’entretiennent le Royaume du Maroc et ses trois pays frères, celle d’ordre humain. Que ce soit à Dakar, à Abidjan ou à Libreville, la chaleur de l’accueil qu’ont réservé les foules en liesse à Sa Majesté le Roi Mohammed VI est d’une rare et forte intensité. Cet accueil apporte encore une preuve supplémentaire de la grande estime dont jouit le Souverain.
