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Dénonciation de l'immixtion inadmissible du polisario

Des députés français dénoncent l'immixtion inadmissible du polisario dans la campagne présidentielle

Dénonciation de l'immixtion inadmissible du polisario
«Le Printemps arabe s'est déroulé très sereinement au Maroc grâce au processus de reformes de très grande ampleur, initié par S.M. le Roi et dès le début du règne en 1999», a relevé Paternotte. (Photo : www.europe1.fr)

Plusieurs députés français ont dénoncé mardi l'immixtion inadmissible du polisario dans la campagne électorale pour l'élection présidentielle en France à l'occasion de la réunion organisée à Paris par le réseau de soutien aux séparatistes, à l'initiative d'un député communiste et en présence d'un «ministre de la rasd».

Le président du groupe d'amitié France-Maroc à l'Assemblée nationale (Chambre basse du Parlement), Yanick Paternotte s'est dit, au nom de ses collègues, «scandalisé par cette initiative personnelle, marginale, inopportune et inamicale» envers le Maroc dont les principaux candidats à l'élection présidentielle, de droite et de gauche, soutiennent ses reformes démocratiques et sa proposition d'autonomie pour résoudre la question du Sahara.

Il s'agit, a-t-il souligné dans une déclaration à la MAP, d'une manipulation soutenue par un seul député notoirement connu pour son alignement sans nuances sur les thèses du polisario et «qui fait un peu d'agitation».

Paternotte a rappelé que le polisario se livre habituellement à ce genre de gesticulations à la veille de la réunion du Conseil de sécurité de l'Onu sur le Sahara, mais cette fois-ci il tente de s'immiscer dans le débat politique français et dans la campagne électorale. «C'est inadmissible», s'est-il indigné avant d'assurer qu'une telle manipulation est vouée à l'échec. Il s'agit, a-t-il relevé, d'une vaine tentative de ternir l'image du Maroc auprès de l'opinion française majoritairement favorable à l'évolution en cours au Maroc. 

Le polisario, comme le savent les politiques français, «n'est pas du tout représentatif des sahraouis et encore moins de l'état d'esprit des populations», comme Paternotte l'a constaté de visu lors de son dernier déplacement dans les provinces du Sud, en janvier 2011. Il a, ainsi, fait le parallèle entre l'exploitation politicienne lors du démantèlement du camp de Guedim Izik par une partie de la classe politique espagnole et la manipulation à laquelle se sont livrés mardi à Paris le député communiste et les activistes inconditionnels et minoritaires du réseau pro-polisario en France.

Le députe français n'a pas manqué de souligner le sérieux de la proposition marocaine, «une excellente piste» pour résoudre le différend autour de la question du Sahara, soutenue en France, y compris dans les rangs de l'opposition socialiste, ainsi que les efforts considérables de «mise en valeur de la région au profit de tous les sahraouis». Il a, de même, réitéré son «appréciation positive» de l'évolution du Maroc et de son processus de démocratisation qu'il «faut soutenir et encourager» en même temps qu'il faut «conforter les efforts très visibles faits en faveur des populations des provinces du Sud».

«Le Printemps arabe s'est déroulé très sereinement au Maroc grâce au processus de reformes de très grande ampleur», initié par S.M. le Roi et dès le début du règne en 1999, a relevé Paternotte. Il a, enfin, mis l'accent, dans le cadre du processus de règlement de la question du Sahara, sur la politique de régionalisation que le Maroc s'apprête à mettre en œuvre et qui se rapproche du modèle des grandes démocraties occidentales. 

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