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«On en veut encore un peu plus»

L'Espagne championne d'Europe et du monde en titre, «en veut encore un peu plus», a avancé son sélectionneur Vicente Del Bosque après la qualification à l'arraché pour la finale de la Coupe des Confédérations en ayant écarté l'Italie aux tirs au but (0-0 a.p., 7-6 t.a.b.) en demie, jeudi à Fortaleza.

«On en veut encore un peu plus»
L'Espagne championne d'Europe et du monde en titre, «en veut encore un peu plus», a avancé son sélectionneur Vicente Del. (Photo : www.lexpress.fr)

 Qu'avez-vous pensé du match ?

 «C'était un match excellent de la part des deux équipes, un match noble, propre, dans des conditions climatiques difficiles. Dans le jeu, les Italiens ont été supérieurs en première période, dans la seconde ce fut plus équilibré, et on est parvenu à monter en régime pour prendre le dessus en prolongation. Et on a eu de la chance aux tirs au but».

En quoi les Italiens vous ont-ils contrariés?

«Ils ont ouvert le terrain avec Maggio et Giaccherini, et Candreva et Marchisio nous ont beaucoup gênés, parce qu'on les contrôlait mal. On faisait des efforts pour les presser et on le faisait mal. Peu à peu on a retrouvé de l'air et on s'en est bien sorti».

Pourquoi avoir fait entrer Javi Martinez en faux neuf ?

«C'était une décision très facile. Il ne fallait plus perdre de duels dans le jeu aérien, et Javi pouvait nous aider dans ce domaine. Il peut jouer d'une surface à l'autre à n'importe quel poste, il était enchanté de jouer à ce poste».

Ce match vous a-t-il rappelé le quart de finale de l'Euro-2008, également remporté aux tirs au but face à l'Italie ?

«On a montré que les deux équipes étaient dans l'élite du football européen, qu'elles représentaient bien l'Europe.

Comment abordez-vous la finale ?

«On va déjà respirer après ce match dur, il faut récupérer. On a trois jours seulement pour récupérer. C'est très bien que les joueurs aient encore ce rêve d'enfant d'affronter le Brésil au Maracana, de ce côté-là, l'émotion est garantie».

Vos joueurs paieront-ils leur fatigue ?

«Aujourd'hui, ils ont produit de grands efforts, même si c'est vrai qu'ils jouent pratiquement toute l'année deux fois par semaine. Ils ont répondu aux attentes de la sélection, mais on en veut encore un peu plus, on verra si on peut le faire dimanche».

Le Brésil a-t-il un avantage dans la récupération ?

«C'est le tirage au sort, je ne veux aucune excuse d'aucun type. On va jouer un match, il faut du bon spectacle, une bonne publicité pour le football. Le Brésil a remporté cinq Coupes du monde et trois Coupes des Confédérations. Il jouera au Maracana devant son public, pour nous c'est un grand rêve. Dimanche commence une nouvelle histoire, à 0-0, on verra qui aura l'initiative.

Quels seront les Brésiliens à surveiller ?

«Tous. Les deux latéraux, qui jouent en Espagne (Dani Alves et Marcelo, ndlr), sont extraordinaires, ils sont capables de renverser le match. Neymar et les autres joueurs offensifs sont différents les uns des autres mais tous très forts, et la colonne vertébrale est très fort, on ne peut pas parler de point faible». 

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