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Piliers de développement du Royaume

«Les grands projets de transport, piliers de développement économique et social du Royaume»

Les grands chantiers de transport lancés par le Maroc constituent un levier de développement socio-économique phare, favorisant le climat des affaires et préparant le terrain à accueillir de grands investissements nationaux et étrangers. La Ligne à Grande Vitesse (LGV), le tramway de Rabat-Salé et bientôt de leui de Casablanca, les autoroutes et rocades comptent parmi les projets géants qui concrétisent l'engagement du Maroc à moderniser ses infrastructures, en faveur de son développement socio-économique et de sa compétitivité dans une mondialisation impitoyable.

En effet, c'est en décembre 2015 que la première tranche du méga-projet LGV, reliant Tanger à Casablanca, permettra le rapprochement, la mise en synergie et l'intégration des deux régions les plus dynamiques de l'économie et la libération de capacités supplémentaires pour le trafic de marchandises et de conteneurs entre Casablanca et le complexe portuaire Tanger-Med. Le ministre de l'Equipements et du Ttransport, Aziz Rebbah, a mis en relief, à maintes reprises, le lien étroit entre ce projet, et le développement socio-économique du pays, un constat d'autant plus vrai pour les communes et régions traversées par la LGV.

La technique de grande vitesse est devenue une option stratégique , a souligné pour sa part le Directeur général de l'Office national des chemins de fer (ONCF), Mohamed Rabia EL Khlie faisant savoir qu'à l'horizon 2035, ce sont 1500 km de lignes nouvelles qui seront construites, comprenant l'axe Atlantique Tanger-Casablanca-Marrakech-Agadir et l'axe maghrébin Rabat-Fès-Oujda. Selon EL Khlie, l'axe atlantique Tanger-Casablanca est apparu plus prioritaire et plus rentable du fait du dynamisme de la région du nord et des atouts avérés du pôle Casablanca-Rabat. Il a précisé que le problème de saturation de la ligne existante entre Tanger et Casablanca ne peut être réglé qu'avec la réalisation d'une nouvelle ligne classique ou d'une LGV, en faisant savoir que la différence entre les deux options, s'établie à 30% et que les retombées socio-économiques d'une LGV sont bien meilleures que pour une ligne classique.

La rentabilité de ce projet a été, par ailleurs, calculée à travers la quantification de ses impacts sur la collectivité qui sont de différentes natures, a relevé EL Khlie, citant ainsi ses flux économiques, ses effets non-marchands, et sa contribution à la promotion du tourisme.

Concernant le tramway, ce nouveau mode de transport, qui a déjà fêté son premier anniversaire à Rabat, avec plus de 80.000 voyages par jour et plus de 10.000 abonnés, verra le jour à fin 2012 au niveau de Casablanca. Le DG de Casa Transport, Younes Draiss, a affirmé que le défi est en train d'être relevé pour que la date butoir et symbolique du 12/12/12 pouisse être respectée. Rapide, confortable et économique, le Tramway est un moyen de transport fiable et respectueux de l'environnement qui s'annonce comme un nouveau partenaire quotidien indispensable à l'activité urbaine et au développement du territoire communautaire. 

Après la formation des machinistes, les essais devraient débuter dès le mois d'octobre pour préparer la mise en service effective prévue pour décembre 2012. La société exploitante du tramway de Casablanca devrait recruter quelque 600 personnes directement ce qui permettra la création de dizaines d'emplois indirects. Ce projet apportera une importante valeur ajoutée en termes de dynamisation de l'économie de la métropole.

S'agissant des autoroutes, le Maroc comptera avec l'achèvement de la liaison Fès-Oujda, 1.416 km d'autoroutes, en plus de 631 km de voies express gratuites qui devront s'étaler sur 1.014 km en 2015, date à laquelle le réseau autoroutier exploité par la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) sera long de 1.800 km, selon les prévisions du contrat programme 2008-2015. Sur une longueur de 320 km, l'autoroute Fès-Oujda est considérée comme un grand projet structurant qui s'inscrit dans le cadre de l'Initiative Royale pour le développement de la région de l'Oriental. 

L'achèvement du premier schéma autoroutier, composé de l'axe Est-Ouest et l'axe Nord-Sud, permettra au Royaume de jouer un rôle prépondérant en tant que pôle d'échanges et de transit entre les différents pays du Maghreb, mais aussi entre le Sud de l'Europe et le Nord de l'Afrique. Les pouvoirs publics ont, en outre, confié à ADM un programme complémentaire à l'horizon 2015 de 384 km, incluant le contournement de Rabat-Salé, Beni Mellal-Berrechid, Tit Mellil-Berrechid (30 km) et El Jadida-Safi (140 km).

La mise en service des autoroutes de Berrechid-Béni Mellal (172 km) et de contournement de Rabat-Salé (41 km) est prévue pour 2014, alors que l'achèvement du projet d'aménagement de l'autoroute Casablanca-Rabat en 2x3 voies, actuellement en 2x2 voies, est prévu pour fin 2012. Un linéaire de 56,8 km/60 km déjà en service à 2x3 voies. Cette armature autoroutière assure aujourd'hui le voyage de 250 mille automobilistes quotidiennement tout en bénéficiant de gains en sécurité, en coût du transport et en confort, selon l'ADM, qui va mettre en œuvre un programme d'automatisation du système de perception du péage pour les usagers dans les quelques semaines qui viennent. 

La Rocade méditerranéenne constitue, pour sa part, un axe structurant à fort impact sur le développement économique et social du Nord du Maroc. Elle relie les villes de Tanger et Saïdia en réduisant le temps de trajet de 11 à 7 heures et en améliorant très sensiblement les conditions de confort et de sécurité des usagers de la route. C'est un ensemble de huit sections qui peuvent être identifiées avec des longueurs allant de 30 à 120 km, et dont ne reste que celle reliant Tétouan à El jabha qui s'achevera en 2012 concrétisant ainsi l'achèvement total de cette rocade.

C'est ainsi que le gouvernement marocain entend poursuivre la réalisation des grands chantiers d'infrastructures vu leur rôle en matière de création dôemploiS et de promotion de la croissance, et c'est dans ce contexte que Rebbah affirme le maintien du rythme des investissements pour le développement des réseaux d'infrastructures lors de la période 2012-2016.   

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