Les temps sont durs pour l'industrie de la céramique, alors que le secteur de l'immobilier commence à reprendre des couleurs, suite à la relance du logement social qui représente 60% de la production nationale.
Certes, le début de la reprise est là, mais là où le bât blesse, c'est que les industriels nationaux vont avoir de plus en plus de mal à écouler leur production face à la concurrence des produits importés et vendus à des prix bas.
En effet, depuis janvier 2011, les importations de la céramique ne sont plus soumises aux mesures de sauvegarde. Les professionnels s'attendent au pire avec une explosion des importations. «Ceci creusera le déficit de la balance commerciale du Royaume et poussera les usines de production de céramique qui emploient plus de 25.000 personnes à la faillite, si aucune mesure n'est prise par les pouvoirs publics», a averti l'Association professionnelle des industries céramiques «APIC», à l'occasion de la semaine de la céramique qui s'est tenue du 24 au 30 janvier.
A noter qu'une montée en puissance des commandes à partir de l'étranger a été déjà ressentie dès 2010. L'APIC indique qu'en 2009, les importations de céramique ont atteint les 14 millions de m2 et s'attend à ce que ce chiffre soit largement dépassé en 2010.
Certes, les professionnels ont anticipé cette situation et se sont bien préparés pour affronter cette concurrence, mais ils demandent, toutefois, l'appui des pouvoirs publics.
Déjà, durant les quatre dernières années, les industriels marocains ont réalisé des investissements en technologie très moderne, technologie qui, selon eux, n'a rien à envier à celle des pays industrialisés, pour produire une panoplie de produits céramiques diversifiés répondant aux standards européens et à tous les besoins du marché national marocain (haute et moyenne gammes).
Ces investissements, dépassant les 2 milliards de DH, rentrent dans le cadre du plan d'ajustement structurel qui a permis une mise à niveau du secteur. «Les résultats obtenus sont très satisfaisants, ce qui a été constaté par la commission du ministère du Commerce extérieur. En plus, la quasi-totalité des fabricants sont certifiés ISO 13006 et aussi ISO 9001 pour certains d'entre eux», souligne l'association.
Reste que le problème du coût exorbitant de l'énergie continue à handicaper le secteur, et ce malgré l'acquisition de technologie qui a permis d'atténuer ce phénomène, à travers notamment le recyclage partiel de la chaleur et une percée notable sur le plan environnemental qui consiste à traiter les rejets liquides, solides et gazeux avant de les rejeter à l'extérieur.
Pour rappel, le Maroc à l'instar de l'Espagne, pionnière en matière d'industrie céramique et deuxième producteur mondial après la Chine a mis en place son propre tissu industriel, il y a une quarantaine d'années. Depuis, on ne compte plus les progrès réalisés dans la production des carreaux destinés aux sols et aux murs, des appareils sanitaires pour les salles de bains et des objets en céramique à usage domestique, précise l'APIC.
Actuellement, la production nationale des carreaux de céramique dépasse les 50 millions de m2 et réalise un chiffre d'affaires de 3 milliards de DH. Quant à la capacité de production installée, elle dépasse les 75 millions de m2, ce qui propulse l'industrie céramique au rang des 20 premières à l'échelle mondiale, affirme l'association.
En guise de clôture, une rencontre-débat intitulée : «Comment l'industrie des carreaux de céramique marocaine pourrait-elle être plus compétitive ?» a eu lieu, le 28 janvier à Casablanca. Cet événement est organisé en collaboration avec la Fédération de l'industrie des matériaux de Construction (FMC) et l'APIC. C'était une occasion pour réunir autour de la même table les professionnels du secteur de la céramique et les responsables de l'administration, le département de l'Industrie, le département du Commerce extérieur et l'ANPME.
Certes, le début de la reprise est là, mais là où le bât blesse, c'est que les industriels nationaux vont avoir de plus en plus de mal à écouler leur production face à la concurrence des produits importés et vendus à des prix bas.
En effet, depuis janvier 2011, les importations de la céramique ne sont plus soumises aux mesures de sauvegarde. Les professionnels s'attendent au pire avec une explosion des importations. «Ceci creusera le déficit de la balance commerciale du Royaume et poussera les usines de production de céramique qui emploient plus de 25.000 personnes à la faillite, si aucune mesure n'est prise par les pouvoirs publics», a averti l'Association professionnelle des industries céramiques «APIC», à l'occasion de la semaine de la céramique qui s'est tenue du 24 au 30 janvier.
A noter qu'une montée en puissance des commandes à partir de l'étranger a été déjà ressentie dès 2010. L'APIC indique qu'en 2009, les importations de céramique ont atteint les 14 millions de m2 et s'attend à ce que ce chiffre soit largement dépassé en 2010.
Certes, les professionnels ont anticipé cette situation et se sont bien préparés pour affronter cette concurrence, mais ils demandent, toutefois, l'appui des pouvoirs publics.
Déjà, durant les quatre dernières années, les industriels marocains ont réalisé des investissements en technologie très moderne, technologie qui, selon eux, n'a rien à envier à celle des pays industrialisés, pour produire une panoplie de produits céramiques diversifiés répondant aux standards européens et à tous les besoins du marché national marocain (haute et moyenne gammes).
Ces investissements, dépassant les 2 milliards de DH, rentrent dans le cadre du plan d'ajustement structurel qui a permis une mise à niveau du secteur. «Les résultats obtenus sont très satisfaisants, ce qui a été constaté par la commission du ministère du Commerce extérieur. En plus, la quasi-totalité des fabricants sont certifiés ISO 13006 et aussi ISO 9001 pour certains d'entre eux», souligne l'association.
Reste que le problème du coût exorbitant de l'énergie continue à handicaper le secteur, et ce malgré l'acquisition de technologie qui a permis d'atténuer ce phénomène, à travers notamment le recyclage partiel de la chaleur et une percée notable sur le plan environnemental qui consiste à traiter les rejets liquides, solides et gazeux avant de les rejeter à l'extérieur.
Pour rappel, le Maroc à l'instar de l'Espagne, pionnière en matière d'industrie céramique et deuxième producteur mondial après la Chine a mis en place son propre tissu industriel, il y a une quarantaine d'années. Depuis, on ne compte plus les progrès réalisés dans la production des carreaux destinés aux sols et aux murs, des appareils sanitaires pour les salles de bains et des objets en céramique à usage domestique, précise l'APIC.
Actuellement, la production nationale des carreaux de céramique dépasse les 50 millions de m2 et réalise un chiffre d'affaires de 3 milliards de DH. Quant à la capacité de production installée, elle dépasse les 75 millions de m2, ce qui propulse l'industrie céramique au rang des 20 premières à l'échelle mondiale, affirme l'association.
Une semaine de diagnostic
Le Centre des techniques et matériaux de construction (CETEMCO) a organisé, du 24 au 30 janvier 2011, la Semaine de la céramique, en collaboration avec l'Association professionnelle des industries céramiques. Cette tournée a été présidée par Pier Giorgio Burzacchini, expert international dans le domaine de l'industrie céramique, membre du REXAC (Réseau des experts associés au CETEMCO) et ancien directeur technique de la coopérative de céramique d'IMOLA (Italie), qui était accompagné d'ingénieurs du CETEMCO. Cette action entre dans le cadre de la mission d'appui technique du CETEMCO qui profite aux sociétés productrices des matériaux de construction, et ce grâce au programme de promotion de l'innovation et de la compétitivité des entreprises marocaines que mène le ministère du Commerce et de l'Industrie en partenariat avec l'OMPIC et le département de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Durant cette semaine, le programme était chargé. Des visites des unités de production pour des diagnostics rapides et des entretiens personnalisés avec les industriels ont été réalisés par ce groupe d'experts afin d'identifier les actions (projets) susceptibles de permettre aux entreprises du secteur d'améliorer la qualité de leurs produits, d'accroître leur productivité et de développer leur potentiel d'innovation dans le but d'être compétitives et de suivre, par la suite, l'évolution des marchés national et international.En guise de clôture, une rencontre-débat intitulée : «Comment l'industrie des carreaux de céramique marocaine pourrait-elle être plus compétitive ?» a eu lieu, le 28 janvier à Casablanca. Cet événement est organisé en collaboration avec la Fédération de l'industrie des matériaux de Construction (FMC) et l'APIC. C'était une occasion pour réunir autour de la même table les professionnels du secteur de la céramique et les responsables de l'administration, le département de l'Industrie, le département du Commerce extérieur et l'ANPME.
