Diversification des produits destinés à l'export, quête de nouveaux marchés et mise en place de nouvelles méthodes de promotion des produits marocains. Le département de tutelle compte mettre les bouchées doubles pour tirer vers le haut les échanges extérieurs. D'ores et déjà, l'objectif clairement affiché est de porter la valeur des exportations à 229 MMDH d'ici 2015 et à 340 MMDH d'ici 2018, et devrait permettre de résorber le déficit commercial à horizon 2014. Dans ce sillage, le développement des exportations reste le seul levier à actionner pour tendre vers l'équilibre extérieur.
Il faut dire que l'économie nationale reste foncièrement fragilisée par la faible diversification des exportations. Le Maroc peine à faire valoir des atouts compétitifs et à atteindre des marchés au-delà des frontières européennes. En effet, Plus de 50% des échanges se font avec des partenaires commerciaux européens. Ceci est d'autant plus vrai que la compétitivité des exportations reste pénalisée par l'ancrage du taux de change à un panier de devises majoritairement dominé par l'euro. De surcroît, elle en subit négativement l'appréciation.
Ceci dit et malgré un contexte national et international plutôt contraignant, le commerce extérieur marocain aurait réalisé des performances significatives. Selon le ministère du Commerce extérieur, les échanges commerciaux des biens et services ont enregistré une progression annuelle moyenne de près de 10% sur la période 2007-2010, en passant de près de 507 milliards de dirhams en 2007 à près de 591 MMDH en 2010, qui constitue une année exceptionnelle après celle de 2008, lorsque les échanges commerciaux ont culminé à près de 618 MMDH.
Les exportations des biens et services sont passées de près de 223 MMDH en 2007 à 253 MMDH en 2010, soit une progression de l'ordre de 13%. Au titre des huit premiers mois de 2011, le montant des biens et services exportés s'est établi à près de 188 MMDH, en progression de près de 14%.
À ce titre, les exportations des marchandises se sont établies à 148 MMDH en 2010 au lieu de 126 en 2007, en progression annuelle moyenne de 10%, croissance qui a atteint un taux record de près de 31% en 2010 par rapport à l'année 2009, soit une performance jamais réalisée depuis les années 80. La même tendance haussière s'est poursuivie à fin août 2011, avec une hausse de l'ordre de 19%. Ainsi, la croissance soutenue des exportations des biens au cours de la période 2007-2011 marque une rupture avec le trend de croissance qui se chiffrait en moyenne annuelle à 5% durant la période 1995-2005. Certes, les exportations des phosphates et dérivés ont contribué significativement aux performances soutenues des exportations ces 5 dernières années, avec une croissance annuelle moyenne de l'ordre de 47% sur la période 2007-2010, et une hausse substantielle de près de 97% en 2010, en se chiffrant à près de 36 MMDH. Bien que mitigée, la dynamique des échanges des biens et services a profité aussi bien aux exportations qu'aux importations, et ce en dépit de la croissance annuelle moyenne des importations (12%) sur la période 2007-2010 dépassant de 3 points celle des exportations (9%).
Cette situation a été inversée en faveur des exportations qui ont réalisé une progression exceptionnelle de 19% en 2010, au moment où celle des importations n'a été que de 13%, soit un différentiel de près de 6 points.
Au titre des huit premiers mois de l'année 2011, la dynamique des échanges commerciaux des biens et services s'est maintenue, avec une progression de près de 16% par rapport à la même période de 2010, en se chiffrant à près de 447 MMDH. Les exportations et les importations se sont chiffrées respectivement à 188 et 259 milliards de dirhams, avec des taux de croissance respectifs de 14% et 18%. Dans ce cadre, et compte tenu de l'environnement national et international dans lequel le commerce extérieur marocain a évolué, la balance commerciale des biens et services a maintenu une résilience importante, non seulement aux différents chocs extérieurs, mais aussi à la dynamique de croissance économique.
Il faut dire que l'économie nationale reste foncièrement fragilisée par la faible diversification des exportations. Le Maroc peine à faire valoir des atouts compétitifs et à atteindre des marchés au-delà des frontières européennes. En effet, Plus de 50% des échanges se font avec des partenaires commerciaux européens. Ceci est d'autant plus vrai que la compétitivité des exportations reste pénalisée par l'ancrage du taux de change à un panier de devises majoritairement dominé par l'euro. De surcroît, elle en subit négativement l'appréciation.
Ceci dit et malgré un contexte national et international plutôt contraignant, le commerce extérieur marocain aurait réalisé des performances significatives. Selon le ministère du Commerce extérieur, les échanges commerciaux des biens et services ont enregistré une progression annuelle moyenne de près de 10% sur la période 2007-2010, en passant de près de 507 milliards de dirhams en 2007 à près de 591 MMDH en 2010, qui constitue une année exceptionnelle après celle de 2008, lorsque les échanges commerciaux ont culminé à près de 618 MMDH.
Les exportations des biens et services sont passées de près de 223 MMDH en 2007 à 253 MMDH en 2010, soit une progression de l'ordre de 13%. Au titre des huit premiers mois de 2011, le montant des biens et services exportés s'est établi à près de 188 MMDH, en progression de près de 14%.
À ce titre, les exportations des marchandises se sont établies à 148 MMDH en 2010 au lieu de 126 en 2007, en progression annuelle moyenne de 10%, croissance qui a atteint un taux record de près de 31% en 2010 par rapport à l'année 2009, soit une performance jamais réalisée depuis les années 80. La même tendance haussière s'est poursuivie à fin août 2011, avec une hausse de l'ordre de 19%. Ainsi, la croissance soutenue des exportations des biens au cours de la période 2007-2011 marque une rupture avec le trend de croissance qui se chiffrait en moyenne annuelle à 5% durant la période 1995-2005. Certes, les exportations des phosphates et dérivés ont contribué significativement aux performances soutenues des exportations ces 5 dernières années, avec une croissance annuelle moyenne de l'ordre de 47% sur la période 2007-2010, et une hausse substantielle de près de 97% en 2010, en se chiffrant à près de 36 MMDH. Bien que mitigée, la dynamique des échanges des biens et services a profité aussi bien aux exportations qu'aux importations, et ce en dépit de la croissance annuelle moyenne des importations (12%) sur la période 2007-2010 dépassant de 3 points celle des exportations (9%).
Cette situation a été inversée en faveur des exportations qui ont réalisé une progression exceptionnelle de 19% en 2010, au moment où celle des importations n'a été que de 13%, soit un différentiel de près de 6 points.
Au titre des huit premiers mois de l'année 2011, la dynamique des échanges commerciaux des biens et services s'est maintenue, avec une progression de près de 16% par rapport à la même période de 2010, en se chiffrant à près de 447 MMDH. Les exportations et les importations se sont chiffrées respectivement à 188 et 259 milliards de dirhams, avec des taux de croissance respectifs de 14% et 18%. Dans ce cadre, et compte tenu de l'environnement national et international dans lequel le commerce extérieur marocain a évolué, la balance commerciale des biens et services a maintenu une résilience importante, non seulement aux différents chocs extérieurs, mais aussi à la dynamique de croissance économique.
