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Malala Yousafzai, la jeune adolescente pakistanaise qui a survécu à une attaque des Taliban contre son bus scolaire en octobre dernier, a encouragé vendredi devant l'Assemblée générale de l'Onu, les jeunes du monde entier à lutter pour l'éducation universelle.
A l'occasion de la «Journée de Malala» le 12 juillet, qui coïncide avec son anniversaire, la jeune adolescente pakistanaise recouverte d'un châle ayant appartenu à l'ancienne première ministre pakistanaise assassinée Benazir Bhutto, a prononcé son premier discours public depuis son agression en octobre 2012 devant des centaines de jeunes du monde entier réunis pour l'occasion.
«Nos livres et nos stylos sont nos armes les plus puissantes. Un enfant, un enseignant, un livre, un stylo, peuvent changer le monde», a déclaré la jeune fille.
«Les extrémistes ont peur des livres et des stylos», a souligné Malala, qui a balayé tout sentiment de revanche à l'égard des Taliban, auteurs de son agression, et souhaité que leurs propres filles aillent à l'école.
Dans le monde, le nombre d'enfants non scolarisés est passé de 60 millions en 2008 à 57 millions en 2011. 28 millions d'enfants non scolarisés vivent dans des zones en proie à un conflit, plus de la moitié d'entre eux étant des femmes et des jeunes filles.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a, pour sa part, salué le courage et la détermination de Malala Yousafzai. «Malala a choisi de célébrer son 16e anniversaire devant le monde entier», a déclaré Ban, soulignant le soutien reçu par la jeune fille de la part de millions de personnes du monde entier, un signe clair, selon le Secrétaire général, de la solidarité mondiale.
Ban a, ensuite, réitéré l'engagement de l'Onu à assurer l'accès à une éducation de qualité pour tous les enfants, par le biais notamment de son initiative mondiale pour l'éducation. Cette initiative vise à scolariser tous les enfants, à améliorer la qualité de l'éducation et à favoriser la citoyenneté mondiale.
Aucun enfant ne devrait avoir peur pour sa vie lorsqu'il prend le chemin de l'école. Aucun professeur ne devrait craindre d'enseigner. «Ensemble, nous pouvons changer les choses», a affirmé Ban.
