Le Président américain, Barack Obama s'est engagé jeudi à ne pas laisser compromettre par les coupes budgétaires en cours à Washington la présence militaire des Etats-Unis en Asie-Pacifique.
«Laissez-moi le dire clairement. Les Etats-Unis mettent leurs finances publiques en ordre et nous réduisons les dépenses. Mais voici ce que cette région doit savoir : alors que nous achevons les guerres actuelles, j'ai donné ordre à mon équipe de sécurité nationale de faire une priorité de notre présence et de nos missions en Asie-Pacifique», a déclaré le Président devant le parlement australien.
«En conséquence, les réductions dans les dépenses de défense américaines ne se feront pas, je répète, ne se feront pas, au détriment de la zone Asie-Pacifique. Les Etats-Unis sont une puissance du Pacifique et nous sommes là pour rester», a-t-il poursuivi.
Ces déclarations interviennent au lendemain de l'annonce que les Etats-Unis allaient augmenter le nombre de leurs soldats sur le sol australien, une annonce que n'a pas appréciée la Chine.
Washington va déployer dans un premier temps 250 Marines dans le nord de l'Australie à partir de la mi-2012, leur nombre grimpera peu à peu jusqu'à 2.500.
Les forces américaines finissent actuellement de se retirer d'Irak et entament leur départ d'Afghanistan.
Au même moment, les chiffres du département du Trésor américain, publiés mercredi soir aux Etats-Unis montrent que la dette de l'Etat fédéral dépasse 15.000 milliards de dollars, au grand dam de nombre de républicains qui font porter toute la responsabilité à l'Administration Obama.
Au cours du discours, Barack Obama a évoqué les liens parfois délicats avec la Chine, appelé à plus de réformes en Birmanie et prévenu la Corée du Nord qu'elle paierait un prix élevé en cas de prolifération nucléaire.
Le Président s'est, ainsi, engagé à aborder «franchement» avec Pékin les différends entre les deux pays, notamment en matière de droits de l'Homme, tout en recherchant à construire une relation de «coopération» avec la Chine.
«Nous poursuivrons nos efforts pour construire une relation de coopération avec la Chine (...) en même temps que nous continuerons à parler franchement à Pékin de l'importance de respecter les normes internationales et les droits humains universels du peuple chinois», a-t-il déclaré.
«Toutes nos nations ont un profond intérêt dans le développement d'une Chine pacifique et prospère, et c'est pourquoi les Etats-Unis le saluent», a ajouté Obama. «Nous voyons que la Chine peut être un partenaire, pour réduire les tensions dans la péninsule coréenne et empêcher la prolifération» nucléaire.
Sur la Corée du Nord justement, le transfert de matériaux nucléaires par Pyongyang «vers des Etats ou des entités autres serait considéré comme une menace très sérieuse par les Etats-Unis et nos alliés», a souligné le chef de l'Etat américain.
«Nous tiendrions la Corée du Nord pleinement responsable de telles actions», a-t-il poursuivi, assurant que l'engagement des Etats-Unis aux côtés de la Corée du Sud ne «fléchirait jamais».
Le programme nucléaire nord-coréen a été la source de vives tensions ces dernières années. Les Américains cherchent actuellement à relancer les pourparlers à Six sur ce programme associant la Chine, les Etats-Unis, le Japon, la Russie et les deux Corées.
Commentant les signes de détente en Birmanie, le Président s'est montré prudent.
«Aung San Suu Kyi a été libérée de résidence surveillée. Des prisonniers politiques ont été libérés. Le gouvernement a entamé le dialogue», a noté Barack Obama. «Mais les violations des droits de l'Homme persistent. Nous continuerons donc à parler clairement des mesures que doit prendre le gouvernement birman pour améliorer ses relations avec les Etats-Unis».
«Laissez-moi le dire clairement. Les Etats-Unis mettent leurs finances publiques en ordre et nous réduisons les dépenses. Mais voici ce que cette région doit savoir : alors que nous achevons les guerres actuelles, j'ai donné ordre à mon équipe de sécurité nationale de faire une priorité de notre présence et de nos missions en Asie-Pacifique», a déclaré le Président devant le parlement australien.
«En conséquence, les réductions dans les dépenses de défense américaines ne se feront pas, je répète, ne se feront pas, au détriment de la zone Asie-Pacifique. Les Etats-Unis sont une puissance du Pacifique et nous sommes là pour rester», a-t-il poursuivi.
Ces déclarations interviennent au lendemain de l'annonce que les Etats-Unis allaient augmenter le nombre de leurs soldats sur le sol australien, une annonce que n'a pas appréciée la Chine.
Washington va déployer dans un premier temps 250 Marines dans le nord de l'Australie à partir de la mi-2012, leur nombre grimpera peu à peu jusqu'à 2.500.
Les forces américaines finissent actuellement de se retirer d'Irak et entament leur départ d'Afghanistan.
Au même moment, les chiffres du département du Trésor américain, publiés mercredi soir aux Etats-Unis montrent que la dette de l'Etat fédéral dépasse 15.000 milliards de dollars, au grand dam de nombre de républicains qui font porter toute la responsabilité à l'Administration Obama.
Au cours du discours, Barack Obama a évoqué les liens parfois délicats avec la Chine, appelé à plus de réformes en Birmanie et prévenu la Corée du Nord qu'elle paierait un prix élevé en cas de prolifération nucléaire.
Le Président s'est, ainsi, engagé à aborder «franchement» avec Pékin les différends entre les deux pays, notamment en matière de droits de l'Homme, tout en recherchant à construire une relation de «coopération» avec la Chine.
«Nous poursuivrons nos efforts pour construire une relation de coopération avec la Chine (...) en même temps que nous continuerons à parler franchement à Pékin de l'importance de respecter les normes internationales et les droits humains universels du peuple chinois», a-t-il déclaré.
«Toutes nos nations ont un profond intérêt dans le développement d'une Chine pacifique et prospère, et c'est pourquoi les Etats-Unis le saluent», a ajouté Obama. «Nous voyons que la Chine peut être un partenaire, pour réduire les tensions dans la péninsule coréenne et empêcher la prolifération» nucléaire.
Sur la Corée du Nord justement, le transfert de matériaux nucléaires par Pyongyang «vers des Etats ou des entités autres serait considéré comme une menace très sérieuse par les Etats-Unis et nos alliés», a souligné le chef de l'Etat américain.
«Nous tiendrions la Corée du Nord pleinement responsable de telles actions», a-t-il poursuivi, assurant que l'engagement des Etats-Unis aux côtés de la Corée du Sud ne «fléchirait jamais».
Le programme nucléaire nord-coréen a été la source de vives tensions ces dernières années. Les Américains cherchent actuellement à relancer les pourparlers à Six sur ce programme associant la Chine, les Etats-Unis, le Japon, la Russie et les deux Corées.
Commentant les signes de détente en Birmanie, le Président s'est montré prudent.
«Aung San Suu Kyi a été libérée de résidence surveillée. Des prisonniers politiques ont été libérés. Le gouvernement a entamé le dialogue», a noté Barack Obama. «Mais les violations des droits de l'Homme persistent. Nous continuerons donc à parler clairement des mesures que doit prendre le gouvernement birman pour améliorer ses relations avec les Etats-Unis».
