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«Être parmi les deux premiers du groupe»

Nommé entraîneur du Togo le 24 janvier 2012, Didier Six a réussi le pari de qualifier les Éperviers du Togo aux phases finales de la CAN 2013 après avoir éliminé le Gabon au 3e et dernier tour des éliminatoires.

«Être parmi les deux premiers du groupe»

Le Matin : Pensez-vous que le groupe A où figure le pays organisateur, l’Afrique du Sud, est un groupe piège pour le Maroc puisqu’en fait il y aura un billet pour trois équipes ?
Didier Six : Moi je ne pense pas que l’Afrique du Sud soit plus forte que les autres équipes.

Mais vous savez que le pays organisateur reçoit souvent un traitement de faveur de la part des arbitres ?
Je sais, un peu. Il est vrai que le Maroc était un des grands favoris de la dernière CAN, mais il est passé à travers. Je pense qu’il a un esprit de revanche. Sur le dernier match face au Mozambique, il y a eu un déclic positif. C’est une équipe en plein renouveau.  

Quelles sont les chances du Maroc lors de ce Mondial africain ?
Le Maroc est dans le même cas que nous. C’est une équipe en plein renouveau avec beaucoup de qualités. Maintenant, il faut savoir hisser les joueurs au niveau international. Et les hisser au niveau international, c’est quelquefois les faire bouger et les obliger à être dans la tête des internationaux. C’est une équipe qui peut franchir le premier tour, mais il faut être au rendez-vous le jour J.  

Peut-on en dire de même pour le Togo, surtout qu’il se trouve dans un groupe relevé ?
L’Afrique c’est 54 pays. Être déjà parmi les 16 équipes qualifiées est un exploit. C’est clair que nous sommes tombés dans un groupe difficile, mais nous avons nos chances. C’est plus évident d’être dans un groupe difficile que d’avoir un groupe avec une équipe qui caracole seule en tête et pour être deuxième après ce n’est pas évident parce que les scores peuvent être différents. Là, ça sera très disputé. On a une équipe qu’on ne connaît peut-être pas très bien parce qu’il y a le renouveau du football togolais. Il y a une bonne atmosphère dans le groupe. L’équipe vit bien ensemble. On essayera de faire quelque chose en Afrique du Sud.

Quel est votre objectif lors de cette CAN 2013 ?
Être parmi les deux premiers du groupe et se qualifier pour les quarts de finale. Toute équipe qualifiée nourrit les mêmes espoirs passée la phase de poule. On va lutter avec nos moyens. On va lutter avec nos forces. On a de la qualité. Les joueurs ont pris confiance. On sera certainement l’une des surprises de la CAN.

Quelle est l’équipe que vous craignez le plus dans votre groupe ?
Pas spécialement. On sait que Vahid Halilhodi est un renard malin tactiquement. Sabri Lemmouchi dispose d’une très grande équipe qui devait aller en finale. La Tunisie est une bonne équipe. Mais on n’a peur d’aucune équipe. On va lutter avec nos armes.

Quels seront les grands favoris de cette 29e édition ?
Tout le monde voit la Côte d’Ivoire comme grand favori. Il y a aussi le Ghana. Les observateurs pensent aussi que l’Afrique du Sud pourrait faire une bonne CAN. Il y a aussi la Zambie.

Pensez-vous que le fait que cette CAN se jouera en plein été austral influencera négativement sur le rendement des joueurs sur le terrain ?
Non, je ne pense pas. Les joueurs s’adapteront et en plus ils auront deux semaines de préparation.

Vous qui avez évolué au plus haut niveau avec les Bleus, sur quoi peut se jouer cette CAN ?
Sur un bon démarrage. Une CAN, c’est un tournoi comme une Coupe du monde et donc un bon démarrage est très important. Il faut donc ne pas hypothéquer ses chances dès le premier match. Autrement dit, il faut éviter la défaite d’entrée en compétition.

Comment avez- vous accueilli le retour d’Emmanuel Adebayour dans l’équipe nationale du Togo, lui qui avait déclaré prendre sa retraite internationale ?
C’est une bonne décision qui nous réjouit bien évidemment. Il s’est aperçu qu’à 28 ans, il ne peut pas faire deux ou trois CAN encore. Je lui souhaite qu’il les fasse. Il a un esprit extraordinaire. C’est un grand frère pour tout le monde. Il nous a fait un match extraordinaire contre le Gabon. C’est un joueur qui tire les autres vers le haut. C’est un leader, mais il n’est pas le seul. Il y a aussi d’autres leaders comme Serge Akakpo (Zilana FC), Alaixys Romao (Lorient), Kossi Agassa (Reims). Aujourd’hui, j’ai la chance d’avoir un groupe sain.

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