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«Un bilan relativement positif»

«Le premier bilan du programme d'urgence pour l'éducation et la formation est relativement positif» Mohamed El Ouafa

«Un bilan relativement positif»
«Donner un nouveau souffle à la réforme engagée et assurer l’éducation pour l’inclusion. (Photo : Saouri)

Le premier bilan du programme d'urgence pour l'éducation et la formation est «relativement positif», a indiqué, mardi, le ministre de l'Education nationale Mohamed El Ouafa.

El Ouafa, qui s'exprimait lors d'une réunion de la commission de l'enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants, portant sur l'évaluation du bilan du programme d'urgence, a souligné qu'au nieau des infrastructures, il a été procédé à la création et l'extension de plusieurs établissements d'enseignement. Toutefois, a-t-il ajouté, ces réalisations ne sont pas au niveau des exigences contenues dans ledit programme, ajoutant que plusieurs initiatives d'une importance majeure ont été réalisées au niveau notamment de la formation et d'organisation de colloques.

El Ouafa a indiqué que le ministère n'a pas pu réaliser tous les objectifs du programme d'urgence 2009-2012, expliquant que celui-ci comporte des axes et objectifs divers, ce qui a provoqué une certaine dispersion faisant que «le bilan de ce programme soit relativement et partiellement positif».

Quelques axes du programme d'urgence n'ont pas pu être mis en exécution car «le programme dépassait le ministère de l'Education nationale», notant que le ministère est en train de mener une révision graduelle du programme afin de définir des objectifs et des plans d'action plus clairs basés sur l'amélioration de la qualité de l'enseignement en tant qu'axe fondamental dans le système éducatif. 

Le ministre a, en outre, exposé quelques faiblesses que comporte le programme d'urgence, dont le manque de communication au sein du système éducatif et le rapport entre l'information et les associés (les syndicats et les associations des parents d'élèves).

A propos de la pédagogie de l'intégration, le ministre a souligné que celle-ci n'a aucun lien avec le programme d'urgence, ajoutant que «son appui sur des crédits du programme d'urgence pour financer les manuels et les formations se rapportant à la pédagogie de l'intégration a provoqué une confusion au sein du système éducatif et de l'opinion publique».

«Le modèle pédagogique est aujourd'hui en hibernation car personne ne travaille selon une logique de complémentarité et il appartient au professeur de fixer les pédagogies qui correspondent à sa région», a-t-il ajouté.

Le bilan a été discuté et le programme d'urgence examiné sous un angle pédagogique et matériel (infrastructures) entre le ministère et 16 académies ayant procédé à la mise en oeuvre d'une grande partie de ce programme.

Les interventions des représentants des groupes parlementaires (le groupe socialiste, du Parti de la justice et du développement et du Parti du progrès démocratique) ont souligné la priorité du secteur de l'enseignement et son rôle dans le développement économique et social.

Les intervenants se sont attardés en particulier sur un ensemble de dysfonctionnements qu'a connu l'exécution du programme d'urgence et qui ont entravé la réalisation d'un certain nombre d'objectifs généraux qu'il s'était fixé, notamment la maîtrise de l'absentéisme et l'amélioration de la qualité de l'enseignement.  

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