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Avec l'installation, mardi à Casablanca, de la Haute instance du dialogue national sur la réforme de la justice, le Maroc aura derechef démontré sa capacité à moderniser ses institutions, selon une approche participative, inclusive et ouverte sur toutes les sensibilités.
C'est précisément cette même démarche participative qui a présidé aux différentes réformes initiées par S.M. le Roi Mohammed VI pour asseoir les fondements de la démocratie, de l'Etat de droit et des droits de l'Homme et inscrire le Royaume dans la modernité.
Vu l'efficacité de l'approche participative et inclusive que nous avons adoptée pour aborder les questions majeures et les grandes réformes, il est vite apparu nécessaire de veiller à ce que la composition plurielle de la Haute instance englobe toutes les institutions démocratiques et les secteurs gouvernementaux et judiciaires, et reflète une représentation conséquente de la société civile et des différentes organisations qualifiées, concernées par la réforme du système judiciaire , a, en effet, souligné S.M. le Roi Mohammed VI lors de la cérémonie d'installation, mardi à Casablanca, des 40 membres de cette Haute instance.
Le Patronage Royal souligne particulièrement le caractère stratégique de ce chantier qui transcende les considérations politiques voire partisanes, sachant que la qualité des membres de cette instance est en soi une preuve de la forte volonté du Souverain de donner la priorité à ce chantier national et de le faire aboutir dans un cadre de dialogue concerté et constructif associant toutes les sensibilités.
Cette démarche globale et structurante de la réforme, qui appréhende le secteur en sa totalité et apporte une réponse outillée à ses différentes branches (législatif, administratif, social, associatif, économique, professionnel ), est sous-tendue par un esprit stratégique qui peut constituer un levier de progrès et d'évolution touchant divers chantiers du pays (moralisation, progrès économique, attractivité, citoyenneté, libertés et droits de l'homme ).
Le caractère pluriel et inclusif de cette instance consultative apparait à travers sa composition, qui comprend des personnalités de divers horizons, associant ouléma, administration de la justice, monde économique, corps de la magistrature, avocats et société civile. Sur les quarante membres que compte cette instance, huit sont des femmes.
Ces personnalités de diverses sensibilités sont appelées à s'unir et à fusionner leurs efforts dans le creuset d'une action nationale constructive, a insisté S.M. le Roi.
Autant dire que les membres de la Haute instance du dialogue national sur la réforme de la justice sont tenus d'emprunter la voie de l'effort créatif, de l'écoute et de l'ouverture pour donner son expression concrète et optimale au projet de réforme de la justice, voulue par le Souverain et revendiquée par l'ensemble des composantes de la société.
La Haute instance du dialogue national sur la réforme de la justice, en tant que cadre pluriel et représentatif permettant l'ouverture de la justice sur son environnement interne et externe, aura pour mission de superviser ce dialogue national et de soumettre la Haute appréciation du Souverain des projets de recommandations sur la réforme du système judiciaire.
