En matière d'infrastructures, le lancement des projets de grande envergure a permis de rattraper les retards en volume et en niveau de standard. La cadence de réalisation du schéma d'armature autoroutière a enregistré au cours de ces dernières années une augmentation importante passant de 50 km à 160 km de linéaire par an.
Ce rythme devrait permettre d'atteindre plus de 1 830 km à l'horizon 2012. Les tronçons de Marrakech-Agadir (233 km) et de Fès-Oujda (320 km) constituent les derniers maillons du schéma d'armature qui représentera au total un investissement cumulé de plus de 36 milliards de dirhams. De même, la réalisation de la rocade méditerranéenne Tanger-Saïdia (550 km) d'un coût global de 6 milliards de dirhams commence par exercer des effets socioéconomiques importants, dont il convient de citer l'accessibilité d'une région enclavée, la facilité de l'accès de la population aux équipements sociaux de base, aux services et aux marchandises et l'amélioration des conditions de vie d'environ 3 millions d'habitants.
Il s'agit également d'un nouveau terminal polyvalent du port de Jorf Lasfar, qui a coûté un investissement de 434 millions de DH, l'extension de l'usine d'engrais (plus de 2 milliards de DH), l'aménagement d'unités de stockage et d'utilités (10 milliards de DH), quatre nouvelles usines de production d'acide et d'engrais (22 milliards de DH), la construction d'une usine de dessalement de l'eau de mer (2,7 milliards de DH).
A fin décembre, les travaux de construction des infrastructures du nouveau port de plaisance sont réalisés à hauteur de 35 %, alors que le taux de réalisation des infrastructures afférentes à la première tranche de reconversion du port de pêche actuel est de 10% (les travaux ont démarré au mois de juillet dernier). Mobilisant un investissement global de l'ordre de 6,2 MMDH, le projet de reconversion de la zone portuaire vise à positionner la ville, à l'horizon 2016, en tant que destination phare du tourisme de croisière et de plaisance à l'échelle internationale et dans le bassin méditerranéen.
Ce rythme devrait permettre d'atteindre plus de 1 830 km à l'horizon 2012. Les tronçons de Marrakech-Agadir (233 km) et de Fès-Oujda (320 km) constituent les derniers maillons du schéma d'armature qui représentera au total un investissement cumulé de plus de 36 milliards de dirhams. De même, la réalisation de la rocade méditerranéenne Tanger-Saïdia (550 km) d'un coût global de 6 milliards de dirhams commence par exercer des effets socioéconomiques importants, dont il convient de citer l'accessibilité d'une région enclavée, la facilité de l'accès de la population aux équipements sociaux de base, aux services et aux marchandises et l'amélioration des conditions de vie d'environ 3 millions d'habitants.
40 milliards de DH investis à Jorf Lasfar
Fin d'année en apothéose pour l'ancrage industriel du Maroc et plus précisément dans l'un des plus importants sites industriels du pays. Il s'agit de Jorf Lasfar, qui a connu à quelques jours de la fin d'année, l'inauguration d'importants projets structurants, en plus d'autres qui sont en cours de réalisation. Ce qui fera de cette plateforme un pôle industriel d'envergure. Ainsi, pas moins de 40 milliards de DH sont investis dans six projets actuellement en cours. Il s'agit notamment d'une nouvelle usine d'acide phosphorique et d'engrais. Ce projet maroco-brésilien nécessitera un investissement de plus de 2,7 milliards de DH.Il s'agit également d'un nouveau terminal polyvalent du port de Jorf Lasfar, qui a coûté un investissement de 434 millions de DH, l'extension de l'usine d'engrais (plus de 2 milliards de DH), l'aménagement d'unités de stockage et d'utilités (10 milliards de DH), quatre nouvelles usines de production d'acide et d'engrais (22 milliards de DH), la construction d'une usine de dessalement de l'eau de mer (2,7 milliards de DH).
Casablanca Finance City progresse
Le projet Casablanca Finance City (CFC) avance doucement, mais sûrement. Depuis sa création en juillet 2010 avec un capital initial de 120 MDH, le Moroccan Financial Board (MFiB) a mis les bouchées doubles pour réussir sa mission consistant à faire de Casablanca un centre financier régional et international rayonnant sur la zone de l'Afrique du Nord et de l'Ouest. A date d'aujourd'hui, bien que l'offre immobilière (les travaux devront démarrer en 2012) ne soit toujours pas prête, les contours de l'offre sont bien définis. Le partenariat, en mai 2011, avec le Singapour Cooperation Entreprise (SCE) ainsi que les roadshows effectués auprès des investisseurs internationaux potentiels sont des atouts qui permettront à MFiB de renforcer l'attractivité de la place CFC qui s'est, d'ailleurs, dotée d'une identité visuelle reflétant l'image d'une ville rayonnant sur l'Afrique et le monde.Port de Tanger : objectif 2016
Lancé en mars 2011, le projet de reconversion de la zone portuaire de Tanger-ville vise la construction d'un port de plaisance et de croisière tout en préservant l'activité de pêche. Portant sur une surface globale d'environ 84 hectares de terre-pleins, le projet ambitionne de relancer les investissements, de créer des postes d'emploi dans le secteur de la pêche et d'améliorer les conditions de travail des professionnels.A fin décembre, les travaux de construction des infrastructures du nouveau port de plaisance sont réalisés à hauteur de 35 %, alors que le taux de réalisation des infrastructures afférentes à la première tranche de reconversion du port de pêche actuel est de 10% (les travaux ont démarré au mois de juillet dernier). Mobilisant un investissement global de l'ordre de 6,2 MMDH, le projet de reconversion de la zone portuaire vise à positionner la ville, à l'horizon 2016, en tant que destination phare du tourisme de croisière et de plaisance à l'échelle internationale et dans le bassin méditerranéen.
