Au deuxième jour de sa visite d'Etat en France, le dirigeant ivoirien s'est entretenu avec le Président français. L'occasion pour les deux dirigeants de célébrer la réconciliation entre leurs deux pays, après les vives tensions nées pendant le règne de Laurent Gbagbo.
Présenté comme un « ami personnel » de Nicolas Sarkozy, Alassane Ouattara a été en mesure de succéder en avril dernier à Laurent Gbagbo à la tête de la Côte d'Ivoire après deux semaines de combats, grâce aux bombardements décisifs de l'ONU et la France au nom du « devoir de protection » des populations d'Abidjan. Ces combats, provoqués par le refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite face à M. Ouattara à la présidentielle de 2010, ont fait quelque 3.000 morts.
Temps fort de la visite, les deux chefs d'Etat ont signé jeudi un traité de défense rénové qui revisite les liens militaires entre Paris et son ex-colonie, notamment le statut des troupes françaises déployées en Côte d'Ivoire.
La force Licorne, qui a atteint près de 2.000 soldats pendant la crise de 2010, n'en comptera plus à terme que 250 à 300 chargés exclusivement de la formation des nouvelles forces de sécurité ivoiriennes, malgré la volonté affichée des nouvelles autorités ivoiriennes d'en conserver plus.
Présenté comme un « ami personnel » de Nicolas Sarkozy, Alassane Ouattara a été en mesure de succéder en avril dernier à Laurent Gbagbo à la tête de la Côte d'Ivoire après deux semaines de combats, grâce aux bombardements décisifs de l'ONU et la France au nom du « devoir de protection » des populations d'Abidjan. Ces combats, provoqués par le refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite face à M. Ouattara à la présidentielle de 2010, ont fait quelque 3.000 morts.
Temps fort de la visite, les deux chefs d'Etat ont signé jeudi un traité de défense rénové qui revisite les liens militaires entre Paris et son ex-colonie, notamment le statut des troupes françaises déployées en Côte d'Ivoire.
La force Licorne, qui a atteint près de 2.000 soldats pendant la crise de 2010, n'en comptera plus à terme que 250 à 300 chargés exclusivement de la formation des nouvelles forces de sécurité ivoiriennes, malgré la volonté affichée des nouvelles autorités ivoiriennes d'en conserver plus.
